Saint-Nazaire au travail : les Chantiers de l’Atlantique (2)
Saint-Nazaire au travail (1) : les Chantiers de l’Atlantique
Kaamelott vs Chrétien de Troyes
Y a-t-il trop de jours fériés ?
Faire des expériences sur les singes
Quand Cola di Rienzo prenait le Capitole
Sans majorité parlementaire, il faut une coalition des partis
L'environnement au prisme de la colonisation
Contre le roman national-républicain : Olivier Le Cour Grandmaison
Entretien avec Stéphanie Hennette Vauchez et Antoine Vauchez
Le désir de vivre sa vie : entretien avec Antoine Hardy
Entretien avec Juan Sebastian Carbonell : ce que l'IA fait au travail
Voyager, une histoire du XIXe siècle
Géopolitique de l’année 2025
Non, baisser le coût du travail ne crée pas d'emplois
Paradoxes de la France contemporaine : entretien avec Emile Chabal
Dossier Travail : Prendre à bras le corps le mal-être au travail
Proust, un siècle après : le génie toujours retrouvé
Nonfiction, 15 ans d’une aventure au plus près des livres et des idées
Pour une approche raisonnée de l'immigration
DOSSIER - Albert Camus
Le macronisme
Culture numérique
L'homme-monde : le festival Nous Autres au Grand T de Nantes
DOSSIER - Le futur de l'Europe
Dossier : les musiques électroniques
Stephen Boucher et Martine Royo récidivent avec une nouvelle édition de leur ouvrage consacré aux think tanks et intitulé "Les think tanks : cerveaux de la guerre des idées".
Ouvrage publié pour la première fois en 2006, les auteurs fournissent une deuxième édition plus étoffée comme le précise Stephen Boucher dans une interview réalisée pour Nonfiction et l'Observatoire Français des Think tanks :
Vous venez de publier la 2ème édition de l'ouvrage "Les think tanks, cerveaux de la guerre des idées". Quelles sont les nouveautés par rapport à la première édition parue en 2006?
Principalement des présentations plus nombreuses de think tanks, plus d’interviews de personnalités et d’exemples d’influence des think tanks, pour renforcer tant les analyses politiques (mises à jour) que le caractère pratique et informatif de l’ouvrage. Nous avons inséré plusieurs tableaux présentant certains des think tanks les plus influents. Au total, plus d’une centaine de think tanks dans le monde sont présentés au fil de l’ouvrage.
Comment peut-on expliquer la grande différence d'utilisation de ces laboratoires d'idées entre la France et le Royaume-Uni ou les Etats-Unis?
Les raisons sont multiples. Elles ont trait à la place de l’Etat dans ces régimes très différents, à la conception que les partis ont de leur rôle, mais aussi à la contribution de la philanthropie privée à la vie publique. Sur ces trois dimensions essentielles, on mesure aisément que la place pour une réflexion politique organisée mais non institutionnalisée est plus limitée en France qu’au Royaume Uni et certainement aux Etats-Unis. Mais la France rattrape son retard. Les décideurs politiques et économiques comprennent petit à petit le rôle que peuvent jouer ces “laboratoires d’idées”, ce qui leur crée de l’espace. Ceci dit, je doute qu’on aboutisse jamais à une situation identique à celle des Etats-Unis, les différences sont trop importantes.
Comment voyez-vous évoluer la situation dans les années à venir?
Parlant de la France, je pense, et souhaite, une plus grande qualité des recherches, pertinences des propositions et capacité de communication. Je pense aussi que l’on va continuer à assister à l’apparition de nouvelles initiatives, en même temps qu’une rationalisation. Les moyens ne sont pas suffisants pour soutenir une multiplicité de petites boutiques qui ont peu d’influence. Or c’est largement encore la situation dans laquelle se trouvent aujourd’hui la plupart des organisations.
Une courte synthèse de l'ouvrage est disponible sur nonfiction, pour une synthèse plus longue, vous pouvez vous rendre sur le site internet de l'Observatoire Français des Think tanks à l'adresse suivante : http://www.oftt.eu/tribune-libre/article/les-think-tanks-cerveaux-de-la-guerre-des-idees
Sélim ALLILI
Président de l'OFTT