Afrique :
- Adamé Ba Konaré (dir.), Petit précis de remise à niveau sur l'histoire africaine à destination du président Sarkozy (La Découverte), par Diane Granoux.
Un livre intéressant, mais au titre trompeur, qui s'adresse davantage aux spécialistes qu'au grand public.
Arts :
- Pierre Rosenberg, Poussin and nature. Arcadian visions (Yale University Press), par Cécilie Champy.
Un catalogue intéressant qui reconsidère l'œuvre de Poussin en centrant le propos sur la représentation de la nature.
Droit :
- Joël Andriantsimbazovina, Hélène Gaudin, Jean-Pierre Marguénaud, Stéphane Rials, Frédéric Sudre, Dictionnaire des droits de l'homme (PUF), par Thomas Hallier.
Objet en devenir, polémique et parfois difficile à cerner, les droits de l'homme sont ici remarquablement mis en perspective par ce dictionnaire.
Économie :
- Rachel Beaujolin-Bellet, Géraldine Schmidt, Restructurations d'entreprises. Des recherches pour l'action (Vuibert), par Jean Bastien.
Un retour réflexif sur des travaux empiriques récents consacrés aux restructurations d’entreprises.
- Georges Soros, La vérité sur la crise financière (Denoël), par André Bernay.
L’analyse stimulante mais parfois contestable du spéculateur philosophant.
- Raymond Fisman, Edward Miguel, Economic gangsters : Corruption, Violence and the Poverty of Nations (Princeton University Press), par Clément Imbert.
Un livre passionnant qui porte un regard original et instructif sur de nombreux sujets, de la corruption au déclenchement des guerres civiles.
- Laurence Fontaine, L'économie morale. Pauvreté, crédit et confiance dans l'Europe préindistrielle (Gallimard), par Sarah Abdelnour.
Une vaste étude historique sur les mécanismes du crédit et de la confiance dans l'Europe moderne, péchant parfois par une analyse sociologique insuffisante.
Essais politiques :
- Jacques Julliard, L'Argent, Dieu et le diable. Péguy, Bernanos, Claudel face au monde moderne (Flammarion), par Marie Bonnet.
Une relecture de Péguy, Bernanos et Claudel qui met en évidence une vision du monde susceptible d'apporter quelques éclairages sur notre époque.
Géographie :
- Paul Arnould, Laurent Simon, Géographie de l'environnement (Belin), par Hervé Régnauld.
Plus qu'une référence : un exemple de réflexion géographique sur un objet complexe.
Histoire :
- Johann Chapoutot, Le national-socialisme et l'Antiquité (PUF), par Anne Pédron.
Une étude historique, littéraire et épistémologique magistrale sur l’utilisation de la référence antique par les nazis.
- Laurence Fontaine, L'économie morale. Pauvreté, crédit et confiance dans l'Europe préindustrielle (Gallimard), par Sarah Abdelnour.
Une vaste étude historique sur les mécanismes du crédit et de la confiance dans l'Europe moderne, péchant parfois par une analyse sociologique insuffisante.
Littérature :
- Maxime Cohen, Promenades sous la lune (Grasset), par Mathieu Bermann.
Un livre tout de disgressions, sur tout et sur rien, aux itinéraires multiples qui sont autant de surprises. Un art de lire autant que de vivre !
Musiques :
- Eminem, The Way I am (K&B), par Sophie Rosemont.
Eminem revient sur ce qui a fait de lui le plus célèbre des rappeurs blancs des États-Unis, incarnation par excellence du rêve américain.
Philosophie :
- Guy-Félix Duportail, Les Institutions du monde de la vie. Merleau-Ponty et Lacan (Jérôme Millon), par Jacob Rogozinski.
Une étude sur Merleau-Ponty qui insiste sur le dialogue que son œuvre établit entre psychanalyse et phénoménologie pour décrire l'institution du sens.
Psychanalyse :
- Claude Le Guen (dir.), Dictionnaire freudien (PUF), par Pierre-Henri Castel.
S'il est complet, juste, mesuré et explicatif, ce dictionnaire ne parvient pas à masquer le manque d'originalité de son intention.
Sciences :
-Pierre Magistretti, La neuroénergétique : de la synapse à l'image (Fayard/Collège de France), par Jean-Baptiste Michel.
Ce livre court et agréable relate la découverte des mécanismes énergétiques de la vie neuronale au moyen de l’imagerie cérébrale.
Sociologie :
- Céline Lafontaine, La société post-mortelle. La mort, l'individu et le lien social (Seuil), par Jérôme Segal
La jeune sociologue québécoise analyse la place de la mort dans nos sociétés dites "postmodernes".
