Un plaidoyer pour une utopie transhumaniste radicale montre que ce mouvement exprime toujours une révolte contre la condition humaine et que sa dimension religieuse lui est essentielle.
Le transhumanisme est entré en fanfare dans le débat public il y a déjà un bon moment. C’est probablement le politiste Francis Fukuyama qui a le mieux formulé les choses dans un article de septembre 2004, publié dans la revue Foreign Policy . Il vaut la peine de rappeler les choses. À l'automne 2004, les rédacteurs de cette revue ont consacré un numéro thématique aux idées les plus dangereuses du millénaire qui commençait. Ils demandèrent, pour ce faire, à huit intellectuels réputés de répondre de façon argumentée à la question suivante : « À supposer qu'elle fasse de nombreux adeptes, quelle idée constituerait la menace la plus importante pour le bien-être de l'humanité ? ».
Comme on pouvait s’y attendre, dans un contexte d'après le 11 septembre, plusieurs répondirent en affirmant que l'idéologie la plus dangereuse serait l'intolérance religieuse (Martha Nussbaum) ou la haine de l'Amérique (Fareed Zacharia). D'autres, pensant à la désastreuse politique étrangère inspirée par les néo-conservateurs de l'administration Bush Jr, indiquèrent l'idéologie de la guerre contre le mal (Richard Wright) ou de l'exportation par la force de la démocratie (Eric Hobsbawn). La réponse la plus singulière fut celle de Francis Fukuyama . Selon lui, l'idéologie la plus dangereuse était celle des transhumanistes.
Le danger transhumaniste d'après Fukuyama
F. Fukuyama caractérise le transhumanisme comme un mouvement de libération. Dans son esprit, il s’agit sans doute d’un mouvement de libération postérieur à la décolonisation, d’un de ces mouvements typiques des sociétés prospères et qui, à l’origine, construisaient leur propos sur les discriminations dont étaient victimes une minorité : discriminations liées à la race, au genre, voire à l’espèce . Ce dont les transhumanistes veulent se libérer, selon F. Fukuyama, c’est de l’ensemble des contraintes biologiques pesant sur le genre humain, au premier rang desquelles les maladies, le vieillissement et la mort.
Cela signifie que la comparaison avec les mouvements de libération doit être nuancée. En premier lieu, contrairement aux autres mouvements de libération qui estiment leurs buts atteints lorsque de nouveaux droits sont généralement reconnus par l'opinion publique, validés juridiquement et traduits en pratique, les transhumanistes attendent la réalisation de leurs objectifs d'actions effectives portant directement sur le corps et l’esprit humains. En d’autres termes, ils font d’abord le choix d'une intervention technique.
En second lieu, derrière une discrimination, il y a le plus souvent des préjugés, et il est intéressant d’expliciter ceux contre lesquels les transhumanistes veulent s’élever. Il s’agit de l’idée selon laquelle la maladie, le vieillissement et la mort constituent un donné naturel contre lequel il est impossible et, au demeurant, peu souhaitable de s’élever : ce donné, en effet, donne forme et sens à une condition humaine qui, autrement, serait en proie à l’ubris, c’est-à-dire à un désir illimité d’aller toujours au-delà ou bien encore d’acquérir pouvoir après pouvoir. Le thème de la technique et celui du préjugé qu’il faut déconstruire vont d’ailleurs ensemble, en ce que les promesses de la technique rendent obsolète le présupposé anthropologique selon lequel la condition humaine est essentiellement marquée par la finitude.
On n’insistera pas sur ce qui fait la dangerosité d’une telle idée pour Fukuyama. On notera simplement que la posture qu’il prête aux transhumanistes et qui est effectivement assumée par certains d’entre eux est radicale. Précisément pour cette raison, d’autres l’ont estimée contreproductive et on a vu se constituer, au fil du temps, un discours d’atténuation. Pour l’essentiel, deux stratégies, complémentaires plutôt qu’exclusives, ont été développées. D’une part, on a cherché à élargir le cercle des bénéficiaires des bienfaits des nouvelles technologies ; le représentant typique de cette démarche est James Hughes . D’autre part on a souligné la dimension sociale des effets de la technique et on a insisté sur la nécessité de mettre celle-ci au service du progrès social et de réaliser une convergence entre exigences écologiques et progrès technologique : les représentants typiques de cette démarche sont les membres de l’Association Française Transhumaniste-Technoprog ! comme D. Cœurnelle et M. Roux .
« se dépêcher d’en finir avec l’homme »
Dans ces conditions le livre de Frédéric Balmont, trésorier de l’Association Française Transhumaniste-Technoprog !, est intéressant : sans renier l’approche consensuelle qui s’est développée plus récemment, il renoue avec le caractère radical du projet transhumaniste. « Radical », bien entendu, se prend en de multiples sens et il convient de préciser lequel.
Frédéric Balmont procède de façon plutôt paradoxale, ce qui apparaît dès la définition qu’il donne du transhumanisme. Il sait très bien, en effet, que proposer une définition plutôt qu’une autre est tout ce que l’on veut, sauf neutre. Il en est de même, à plus forte raison, pour un mouvement militant comme le transhumanisme : « Définir le transhumanisme est un enjeu à part entière » . En apparence, il se rallie à une définition plutôt consensuelle du transhumanisme : « Le projet transhumaniste, pris dans son acception la plus générale, la plus générale, consiste à vouloir intervenir par la technologie au cœur des processus physiques, biologiques et cognitifs […] » . Mais il ne s’agit encore que de décrire la nature du projet. C’est lorsque la finalité de celui-ci est précisée qu’apparaît le caractère singulier de l’entreprise, mené « dans le but d’arracher l’homme aux aspects les plus grossièrement hasardeux, gaspilleurs et douloureux de sa condition » .
Le propos est donc « de défendre et de rallier ceux qui sont, de manière inappropriée, qualifiés de nihilistes » . S’il est inapproprié de parler de nihilisme à propos de la version du transhumanisme endossée par Frédéric Balmont, il se reconnaît dans « ses courants les plus pessimistes » . De façon plutôt inattendue, il a recours à des termes qu’un J.M. Besnier pourrait approuver : « Nous nous sommes épuisés, lassés de nous-mêmes » . Mais c’est pour ajouter aussitôt : « En fait, dès l’origine, nous aspirions à autre chose […]. Nous sommes essentiellement des passagers, des êtres de transition ? Aujourd’hui que cela est à portée de main, nous voulons faire l’ultime don de soi, le grand sacrifice. C’est certainement là notre destin mais c’est aussi l’expression de notre générosité, de notre grandeur » .
Dans ces conditions, « la thèse principale du livre n’est pas d’ordre technologique mais anthropologique » . Si la question fondamentale posée par le transhumanisme est bien la question de l’homme, elle n’est ni biologique, ni politique ni même morale : c’est une question métaphysique qui « engage l’homme en tant qu’être spirituel » .
Si l’on prend en considération ce qui précède, la perspective de Frédéric Balmont semble donc extrêmement singulière. D’une part, il s’agit d’accomplir une œuvre métaphysique, pour autant que l’anthropologie excède la biologie, la politique et la morale. Mais d’autre part, il s’agit de fabriquer des synergies et des renforcements envers tous les courants transhumanistes, ce pour quoi il convient d'« aller vite, faire la bascule le plus tôt possible, se dépêcher d’en finir avec l’homme » .
L’urgence de la tâche à accomplir semble annuler le projet même de constituer une anthropologie, annoncée pourtant comme nécessaire. Qu’en outre cette anthropologie se donne explicitement pour but d’en finir avec l’homme semble pousser le paradoxe jusqu’à la contradiction. Frédéric Balmont est bien conscient du caractère pour le moins délicat de l’entreprise, d’autant qu’il admet le caractère étrange de la construction de son propre ouvrage, introduit par un très long prologue (45 pages) et terminé par deux annexes.
Diversité du mouvement transhumaniste
Il explique cette structure par la volonté de prendre en compte des observations et des remarques qui lui ont été adressées pendant la rédaction de son livre, ce qui en fait, en un sens, l’œuvre d’une multitude. Par conséquent, il laisse au lecteur le soin de décider quoi lire, et dans quel ordre . Nous userons de cette liberté et partirons de la classification des moutures du transhumanisme proposée par Frédéric Balmont. Il distingue trois courants.
Le courant humaniste consiste, pour l’essentiel, à prendre acte des avancées technologiques, biomédicales en particulier, et à les accompagner. On pense spontanément à G. Hottois. Mais, en réalité, ce courant s'en tient seulement à réaffirmer la dignité de l’homme et aboutit à la neutralisation du potentiel subversif et révolutionnaire de la technique. Il semble donc que d’autres représentants, peut-être plus représentatifs, de cet humanisme soient des vedettes médiatiques comme L. Alexandre, N. Bouzou et L. Ferry : ce sont de « simples capitalistes 2.0 » , de banals représentants d’un ordo-transhumanisme dont toute l’ambition est de transformer l’individu en gestionnaire avisé de lui-même, sans jamais remettre en cause un contexte de compétition et de concurrence dont une majorité subit en fait les effets destructeurs.
Un second courant, proche du premier mais qui s’en distingue sur des points essentiels, est le courant technoprogressiste : c’est une sorte de socialisme qui vise l’allongement de la vie humaine en bonne santé, une meilleure productivité et une compréhension mutuelle améliorée. Disons que c’est un transhumanisme de la dignité humaine, débarrassé de ses scories capitalistes. On reconnaît ici les thèses défendues par l’Association Française Transhumaniste-Technoprog !, en lesquelles Frédéric Balmont ne semble donc se reconnaître que partiellement.
Un troisième courant, le singularitarisme, envisage avec faveur l’apport de nouvelles espèces et de configurations inédites de l’esprit, à la suite d’une accélération technologique foudroyante qui ouvrirait sur des possibles inouïs, la Singularité. En attendant, le représentant le plus éminent du singularitarisme, R. Kurzweil, propose un monde d’abondance et un corps humain constructible à souhait . Dans la mesure où le livre comporte précisément une dédicace à R. Kurzweil, dans la mesure également où Frédéric Balmont a souvent des formules typiquement kurzweiliennes - comme par exemple : « L’homme n’est qu’un moment dans l’histoire de l’information et de l’esprit » - on peut penser que l’auteur éprouve une forte sympathie pour ce courant.
Enfin - mais ici le propos est vraiment allusif - les religions traditionnelles, pour autant qu’elles s’efforcent de mesurer la convergence technologique et d’intégrer les défis qu’elle pose à leur théologie, peuvent être rapprochées du transhumanisme. Frédéric Balmont précise bien vite les choses en affirmant en toutes lettres non seulement que le transhumanisme « a indéniablement un aspect religieux » , mais encore plus explicitement qu’il est « la dernière religion de l’humanité » . « Dernière » signifie ici qu’il constitue chronologiquement la religion qui vient après toutes les autres, mais surtout qu’il les accomplit, en faisant accéder à la vérité ce qui n’était chez elles qu’une promesse.
Un transhumanisme religieux plutôt que capitaliste
C’est dans le refus du capitalisme 2.0 et dans l’affirmation de la dimension religieuse du transhumanisme que l’on cherchera un fil conducteur permettant de s’orienter dans le livre parfois labyrinthique de Frédéric Balmont. Pour lui, « l’homme a toujours détesté sa condition » . Sa nature, en effet, est doublement contradictoire et cela lui est insupportable. Cette contradiction consiste en ceci d’abord que la vie individuelle est porteuse de sa propre négation : la mort. Elle est redoublée du fait que l’être humain est conscient de ce que cette condition de mortel a d’insupportable et d’horrible.
Le transhumanisme n’est rien d’autre que l’aspiration à abolir une telle contradiction, à en finir avec elle afin de donner naissance à quelque chose de meilleur. « L’homme a toujours été transhumaniste » , non au sens optimiste où il serait un cyborg par nature, en proie à un irrésistible désir de progrès, d’aménagement optimal de sa condition, mais au sens où « tout en lui tend à la sortie de soi » . Reprenant en lui donnant un sens nouveau une formule chère à Julian Huxley et à Pierre Teilhard de Chardin, Frédéric Balmont affirme que l’homme représente le moment où la vie devient consciente d’elle-même.
Mais, selon lui, un tel devenir conscient n’est pas la prolongation du mouvement de la vie, comme chez Julian Huxley et Pierre Teilhard de Chardin : c’est la prise de conscience du fait que le vivant est une « impasse » dont il faut s’extirper. La mort est le moyen qu’a trouvé la nature pour produire de la variété biologique et pour sélectionner le vivant. Mais les biotechnologies font qu’il n’est plus nécessaire d’en passer par la reproduction sexuée pour fabriquer de la variation ; ou du moins, la perspective d’abolir ce moyen archaïque de produire de la diversité devient envisageable à très court terme : par conséquent la mort n’est plus nécessaire.
De façon générale, les techniques rendent possible « la multiplication des corps et de leurs puissances » et, par conséquent, des esprits et de leurs puissances . C’est à ses promesses que des « transhumanistes » comme L. Ferry et L. Alexandre restent insensibles, soucieux qu’ils sont de maintenir un ordre des choses fondamentalement toxique (pour l’individu, pour la société, pour la planète), mais dont ils s’accommodent parfaitement.
Le sentiment tragique du dépassement de la vie
Puisque le vivant est une impasse et que l’ordre social existant tend à maintenir l’humanité telle qu’elle est dans cette impasse au prix d’une destruction universelle, « la seule perspective d’évitement de la barbarie réside assurément dans une révolution technologique et de [sic] la révolution spirituelle qui l’accompagnera, révolutions post-humaines, post-identitaires post-biologiques » . Mais cette révolution spirituelle qui vient comporte une dimension sacrificielle majeure : « Mourir individuellement n’ayant pas d’incidence sur son histoire, l’homme ne peut sortir de l’impasse qu’en sacrifiant son espèce à une autre à venir… Il nous faut abandonner l’humanité comme le Christ a abandonné sa divinité » .
On est donc en présence d’une version à la fois tragique et eschatologique du transhumanisme. Transhumanisme tragique si l’on se réfère au bilan présenté de la situation actuelle et de la condition humaine ; transhumanisme eschatologique si l’on se réfère au destin prévisible de l’humanité. C’est évident si l’on se réfère seulement à l’indicateur constitué par les auteurs cités. Certains (J. Huxley, R. Kurzweil) sont très attendus et font partie des classiques de la pensée transhumaniste. Mais il est beaucoup moins courant de voir un transhumaniste citer ou mentionner M. Conche , Schopenhauer , Leopardi , R. Luxembourg , Castoriadis et Deleuze .
Il y a un côté do it yourself dans ce livre, perceptible dans les thèses défendues et dans les arguments avancés. Certes, la ligne directrice est parfaitement claire, comme le montre le plan annoncé : ce monde n’est pas fait pour nous, l’homme ne mérite pas de continuer à y prospérer, la mort n’a pas de valeur en soi, mais notre destinée est belle. Mais on perçoit souvent, au cours de la discussion, une tension entre des thèses difficiles à concilier. En voici un exemple.
D'une part Frédéric Balmont distingue une voie orientale et une voie occidentale d’avènement de la Singularité . Il voit dans la civilisation chinoise un milieu très accueillant pour le déploiement radical des technologies. Le contrôle social qu’il implique sera accepté bien plus facilement dans une société où sont à œuvre le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme. Si le prix à payer est le renoncement à la politique, Frédéric Balmont ne voit pas là matière à s’inquiéter outre mesure. Il est fidèle en cela à une tradition « technocratique » de contournement du politique . Toutefois, il concède que le transhumanisme ne peut s’acclimater en Occident que s’il respecte les formes de sa subjectivité et de son imaginaire. La voie occidentale est donc à chercher du côté du revenu universel et de la démocratie participative.
Mais une telle vision réformatrice est-elle compatible avec les thèses quasiment accélérationnistes que l’on trouve à l’occasion dans son ouvrage ? Les dispositifs d’auto-surveillance des performances, l’attrait pour les réseaux sociaux, la part toujours croissante d’assistants informatiques dans la vie quotidienne, habituellement présentés comme le comble de l’aliénation, sont au contraire évalués positivement ici, car « l’homme est alors porté à ses limites, et ses contradictions indépassables sont soulignées comme jamais elles ne l’ont été. Certes le capitalisme a ravagé la planète et rabaissé l’humain, mais dans le même temps il a accéléré la destinée et le devenir autre de l’espèce » .
Quelques mots de conclusion
Au total, le livre de Frédéric Balmont présente le très grand intérêt de montrer qu’il y a toujours, dans le transhumanisme une dimension transgressive. La version bénigne de celui-ci est sans doute plus présentable : qui oserait prétendre qu’il n’est pas souhaitable de vivre plus longtemps et en meilleure santé ? qu’il est indifférent de réduire les inégalités sociales ? que les questions environnementales sont sans importance ? Au demeurant, ne s’agit-il pas là de la vocation immémoriale de la médecine et de l’objectif humaniste des réformateurs sociaux ? Mais Frédéric Balmont rappelle qu’un courant du transhumanisme est d’abord une révolte contre la condition humaine et une remise en cause du discours humanistes traditionnel.
Il va si loin dans cette direction que, prises au pied de la lettre, certaines de ses formules annoncent un suicide collectif ou un génocide sur une échelle inédites. Il est à prévoir que les amateurs de la méthode du soupçon leur feront un sort et développeront à l’envi le thème : « Nous vous l’avions bien dit ! ». Mais, en réalité, l’argument - si c’en est un - vaudrait pour la plupart des utopies et, en tout cas, pour la plupart des systèmes de pensée où il s’agit de se déprendre du vieil homme pour favoriser l’avènement d’un homme nouveau. Le livre de Frédéric Balmont montre qu’il est essentiel de prendre en compte la dimension religieuse du transhumanisme – ici, une sorte de gnosticisme dualiste – qui, de ce point de vue, n’est pas une simple idéologie technophile exacerbée.
A propos du livre :
Ce livre autoédité est disponible sur Amazon.
Une version en ligne est disponible sur le site de l’Association française transhumaniste-Technoprog !
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