Cet entretien est en quatre parties (cf. bas de la page pour le renvoi vers les autres parties)   Les médias, relais d'une justification de la torture nonfiction.fr : Dans votre livre, vous essayez de montrer comment outre par le droit, l’institutionnalisation de la violence de la torture se fait également à travers les médias ? Vous donnez notamment l’exemple de 24 heures chrono ? Michel Terestchenko : Il n’y a peut-être pas à proprement parler de rôle des médias, mais il y a en tous cas...
Cet entretien est en quatre parties (cf. bas de la page pour le renvoi vers les autres parties)   nonfiction.fr : Selon vous, la torture, dès lors qu’elle est légitimée, remet en question les fondements même de la démocratie. Michel Terestchenko : En réalité, dans la justification libérale de la torture, on prétend s’en servir au cas par cas ; une espèce d’utilisation chirurgicale de la torture, qui en réalité n’existe pas. Historiquement, on sait que la...
Cet entretien est en quatre parties (cf. bas de la page pour le renvoi vers les autres parties)   nonfiction.fr : Le caractère injustifiable de la torture selon vous vous conduit à adopter une position kantienne, relevant d’un impératif catégorique – l’interdiction inconditionnelle de la torture ? Michel Terestchenko : Je ne pense pas avoir adopté une position kantienne. Ou plus précisément la position kantienne porte sur la question de la réciprocité, c’est-à-dire...
L'œuvre du philosophe Daniel Innerarity, qui est également un chroniqueur réputé d' El Pa ís , s'attache à penser de nouvelles voies pour la politique en tenant compte de ses mutations contemporaines. La politique doit selon lui se penser comme un "art de la contingence", ayant vocation de "médiation" entre les différentes sphères qui composent la société, pour aider celle-ci à investir les possibilités qui se présentent à elle. nonfiction.fr : Vous insistez...
* Cet entretien est en sept parties (cf. bas de la page pour le renvoi vers les autres parties) nonfiction.fr : Comment passe-t-on de la première idée jusqu’à cette somme de plus de mille pages ? Vous êtes l’un des principaux coordinateurs de ce projet. Rappelez-nous la genèse de cette entreprise. Joël Andriantsimbazovina : Le projet de ce dictionnaire est né en 2004. Certains d’entre-nous avaient collaboré déjà sur des ouvrages dans lesquels les droits de l’Homme occupent une place...
* Cet entretien est en sept parties (cf. bas de la page pour le renvoi vers les autres parties) nonfiction.fr : L’établissement d’un dictionnaire de ce genre commence par un choix, qui doit être difficile, parmi tous les sujets qui viennent à l’esprit. Comment s’est fait ce choix ? Avez-vous des regrets ? Joël Andriantsimbazovina : Comme il s’agit d’une œuvre collective, le choix des entrées a été fait de façon collective. On en avait en fait retenu plus de 280 et faute...
* Cet entretien est en sept parties (cf. bas de la page pour le renvoi vers les autres parties) nonfiction.fr : Droits de l’homme, droits et libertés fondamentaux, "droits humains" (Ségolène Royal en Chine en janvier 2007), de quoi faut-il parler aujourd’hui ? Joël Andriantsimbazovina : Pour ce qui est du titre de ce dictionnaire, les lecteurs trouveront dans la courte préface une réponse assez précise à cette question-là. Nous en avons débattu avec les auteurs, certains nous...
* Cet entretien est en sept parties (cf. bas de la page pour le renvoi vers les autres parties) nonfiction.fr : Pour être qualifiée d’"universelle", la Déclaration a été adoptée à un moment où beaucoup des pays qui font aujourd’hui partie de l’ONU n’existaient même pas en tant qu’État. L’adoption d’une déclaration "universelle" serait-elle possible aujourd’hui ? Joël Andriantsimbazovina : C’est un vieux débat que...
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