nonfiction.fr : Est-ce votre première participation aux Rendez-vous de l’histoire de Blois ?

 

Élie Barnavi : C’est la quatrième fois.

 

 

nonfiction.fr : Que représentent les Rendez-vous de l’Histoire pour vous ?

 

Élie Barnavi : Grand sourire). Ah, c’est formidable ! Etre en contact avec les gens, beaucoup de gens parlent d’histoire, s’intéressent à mon métier, me posent des questions, dans une atmosphère très détendue.

 

 

nonfiction.fr : Est-ce que les Rendez vous ont une certaine renommé chez vous en Israël ? 

 

Élie Barnavi : C’est connu, mais il faut être francophone bien sûr, mais c’est quand même assez connu, c’est assez unique, on ne trouve ça nulle part ailleurs.

 

 

nonfiction.fr : Vous avez réalisé une conférence intitulée "L’Europe, une idée millénaire" : pouvez-vous nous dire justement quand commence précisément l’idée d’Europe selon vous ? 

 

Vous savez les idées ne commencent jamais précisément à un moment donné, mais on peut dire que c’est au haut Moyen Âge environ et cela devient un lieu commun au XVIIe siècle, avec les Lumières.

 

 

nonfiction.fr : Et aujourd’hui, alors que vous venez de publier L’Europe frigide (André Versaille), qu’est-ce que l’Europe pour vous ?

 

Élie Barnavi : C’est une construction qui fonctionne cahin-caha, elle fonctionne sur sa lancée mais sans enthousiasme donc on n’a peu de progrès, malgré toutes les tentatives louables pour la faire avancer. L’Europe devrait être un lion politique, capable de peser sur les affaires du monde

 

* Propos recueillis à Blois le 10.10.2008.

 

* À lire également sur nonfiction.fr : 

- "Rendez-vous de l'histoire de Blois 2008 : choses vues"

- l'entretien avec Patrick Boucheron ;

- l'entretien avec Joël Cornette.