Arts et culture

- Une critique du livre de Michel Melot, Daumier. L'art et la République (Belles lettres), par Stéphane Leteuré.
Un ouvrage de référence pour la compréhension du phénomène Daumier, caricaturiste et peintre (1808-1879).


Décryptage du web :

- Une critique du livre de Francis Pisani et Dominique Piotet, Comment le web change le monde. L'alchimie des multitudes (Pearson), par Capucine Cousin.
Un ouvrage riche et intéressant qui aborde un grand nombre des questions liées aux évolutions actuelles d'Internet.


Économie :

- Une critique du livre de Muhammed Yunus, Vers un nouveau capitalisme (JC Lattès), par Sarah Abdelnour.
Deuxième opus de Muhammad Yunus consacré au concept du social-business dont le bilan, sans ombre pour l'auteur, reste toutefois à nuancer.

- Une critique du livre collectif, Peut-on critiquer le capitalisme ? (La Dispute), par Alexandre Bertin.
Un ouvrage collectif montrant que la critique du capitalisme, quoique devenue une entreprise risquée, est encore possible. Elle ne s'avère pas pour autant concluante.



Essais politiques :

- Une critique du livre d'Alain Geismar, Mon Mai 68 (Perrin), par Aquilino Morelle.
Sans nostalgie et avec une grande lucidité, Alain Geismar défend le "moment" Mai 68.

- Une critique du livre de Serge Hefez, La sarkose obsessionnelle (Hachette littératures), par Serge Hefez.
Un livre nombriliste mêlant pédopsychiatrie, mythologie, éloge du moi et plan média.


Ethnologie, anthropologie :

- Une critique du livre de Camille Lacost-Dujardin, La vaillance des femmes. Les relations entre femmes et hommes berbères de Kabylie (La Découverte), par Mathieu Fonvieille.
Rendre compte de la résistance des femmes kabyles. Telle est l’initiative de ce livre au positionnement et à l’argumentation sujets à caution.


Histoire :

- Une critique du livre de Pap Ndiaye, La condition noire. Essai sur une minorité française (Calmann Lévy), par François Durpaire.
Un travail épistémologique de fondation de black studies à la française, tâchant de définir avec précision ce que c’est que d’ "être noir".

- Une critique du livre de Georges Bensoussan, Un nom impérissable. Israël, le sionisme et la destruction des juifs d'Europe (Seuil), par Yaël Hirsch.
L’historien Georges Bensoussan interroge l’hypothèse du lien entre Shoah, culpabilité européenne, et création de l’État d’Israël.


Littérature :

- Une critique du livre d'Alain Roger, Bréviaire de la bêtise (Gallimard), par Fanny Jaffray.
L’étude plaisante et originale d’un sujet qui a plus été traité par la littérature que par la philosophie.

- Une critique du livre de Max Duperray, Gilles Ménégaldo et Dominique Sipière, Éclats du noir. Généricité et hybridation dans le cinéma du monde anglophone (PUP), par Loïc Chevalier.
Sur la notion de noir, une série d'articles sur les échanges entre cinéma et littérature à laquelle il manque une approche méthodologique définie.

- Une critique du livre de Madeleine Lazard, Colette (Folio biographies), par Mathieu Berman
Biographie d'une éminente femme de lettres aux multiples visages.


Moyen Orient :

- Une critique de l'ouvrage d'Éric Verdeil, Ghaleb Faour et Sébastien Velut, Atlas du Liban. Territoires et sociétés (IFOP), par Thomas Richard.
Enfin des faits ! Des données, sériées, précises, claires, rigoureuses. C’est qui vient à l’esprit à la lecture de cet Atlas du Liban.


Philosophie :

- Une critique croisée du livre de Francis Kaplan, L'embryon est-il un être vivant ? (ed. du Félin) et du livre de Michael Sandel, The Case Against Perfection: Ethics in the Age of Genetic Engineering (Belknap Press), par Guillaume de Lacoste Lareymondie.
Quand commence la vie ? Comment définir le rapport à la vie naissante et dans son développement à l'ère des biotechnologies ?


Religion, spiritualités :

- Une critique du livre de Robert Féry, Jours de fêtes. Histoire des célébrations chrétiennes (Seuil), par Jean Thiellay.
Un livre sur les célébrations chrétiennes qui est davantage un ouvrage de spiritualité qu'une histoire rigoureuse des fêtes du christianisme.