Le premier flic du Web @EricWaltR
Nom : Eric Walter – Fonction : Secrétaire général de l’Hadopi.
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Le secrétaire général de l’Hadopi, Eric Walter est un sarko-boy. Il a été conseiller de Sarkozy pour Internet lorsque celui-ci était ministre de l’Intérieur avant de participer à l’animation de sa campagne Web en 2007. Par la suite, il a été conseiller de Rama Yade au secrétariat d’Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l’Homme, où ses importantes notes de frais, nous raconte l'un de ses supérieurs, faisaient sourire. D’humeur procédurière, Walter, aujourd’hui à la tête d’Hadopi, surveille, flique, poursuit et dénonce. Inflexible. C’est un ultra. Il tient ses fichiers à jour. Il fait appliquer la loi brutalement. Il est de mauvaise foi. C’est le Javert des Misérables. Sans bonté. Il harcelle les geeks et autres nerds, comme Javert les forçats et les faubouriens. S’il avait été énarque, il serait sorti à la préfectorale ou à la pénitentiaire ! Pour lui, l’internaute doit être aujourd’hui en rupture de connexion pour un giga de musique volé, comme hier Javert mettait en rupture de ban pour une mie de pain. Mais il est malin, ce qui lui permet de freiner ses ardeurs aux moments propices.
Pourtant, comment peut-on prétendre incarner le droit lorsqu’on le bafoue soi-même ? Ainsi, le premier logo de l’Hadopi violait le droit d’auteur ; les 100 000 emails envoyés chaque mois contre les jeunes auraient une marge de 30 % d’erreur ; quant au serveur du prestataire technique surveillant les réseaux peer-to-peer pour Hadopi, il n’était pas sécurisé, rendant ainsi publiques des données privées de centaines de milliers d’internautes ! D’une annexe policière, Hadopi est peu à peu devenue une stand-up comedy. Et un gag
- Lire notre enquête sur "Les soldats de Sarkozy sur Twitter" ou #sarkotroll.
