Bernard-Henri Lévy était ce matin l'invité de Nicolas Demorand sur France Inter. Attaqué de tous côtés depuis la sortie de son livre, De la guerre en philosophie, pour avoir cité le philosophe Jean-Baptiste Botul, auteur inexistant de la Vie sexuelle d'Emmanuel Kant   , Bernard-Henri Lévy s'énerve. Il se disait, il y a quelques jours encore, hilare du canular qui l'avait amené à prendre Jean-Baptiste Botul pour un auteur réel, alors qu'il ne s'agit que de Frédéric Pagès, journaliste au Canard Enchaîné.

La phrase incriminée se situe à la page 122 de son livre : "Kant, le prétendu sage de Königsberg, le philosophe sans vie et sans corps par excellence, dont Jean-Baptiste Botul a montré, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans sa série de conférences aux néo-kantiens du Paraguay que leur héros était un faux abstrait, un pur esprit de pure apparence."  

Ce matin, BHL a donc décidé de contre-attaquer en déplorant les critiques ad hominem dont il fait l'objet, et en parlant du recueil de textes qu'il publie aussi, Pièces d'identité, où sont évoqués la pensée de Levinas, l'oeuvre de Romain Gary, ou bien encore les écrits du philosophe et théologien allemand, Franz Rosenzweig

 

 

À lire sur nonfiction.fr :

- 'BHL et ses Botul d'hier'

- Bernard-Henri Lévy, Ce grand cadavre à la renverse, par Frédéric Martel.

- Daniel Bensaïd, Un nouveau théologien : Bernard-Henri Lévypar Roman Abreu.