La revue Tracés a publié en novembre 2009 un hors-série consacré aux types d’utilité des sciences humaines. Ce numéro ouvre une série de publications destinés à rendre compte d’un cycle de conférences organisé par la revue à l’Ecole Normale Supérieure en Sciences Humaines de Lyon.


"Notre hypothèse est qu’il n’existe plus de frontières étanches entre "les sciences humaines"  d’un côté et le reste du monde social de l’autre", apprend-on à la lecture de la présentation de ce numéro. Il s'agit donc d'étudier et de valoriser l’interaction, les espaces d’échanges et les convergences entre les mondes académique et non-académique.

Les sciences humaines et le savoir qu’elles produisent répondraient à une demande sociale importante. La place de ces sciences dans la société serait telle que le débat sur son autonomie ne prendrait que trop rarement en compte l’usage qui serait fait des divers travaux de chercheurs, à la fois dans des cadres politique, institutionnel et culturel.


On trouvera dans ce numéro des interventions sur le thème de ‘Mémoire, justice et sciences sociales’ et sur celui des ‘Sciences sociales et action publique’, notamment de chercheurs reconnus tels qu’Antoine Garapon, Gérard Noiriel ou Didier Fassin

 

'A quoi servent les sciences humaines (I)', Tracés, hors-série, novembre 2009. 

 

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