L’événement du cinquantenaire de la mort de Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline (1894-1961), s’accompagne actuellement “d’une débauche de publications et de rééditions où le pire côtoie le meilleur : les lettres du romancier à la NRF, sa correspondance avec son ami et complice d’orgie, le peintre Henri Mahé ( La Brinquebale avec Céline ), et même les souvenirs gouailleurs mais creux d’une certaine Maroushka Dodelé ( Une enfance chez Louis-Ferdinand Céline )...
Le Céline de David Alliot ne prétend livrer aucune information inédite sur le sulfureux écrivain, mais il constitue une belle somme sur la vie de l’auteur et, surtout, il est un portrait assez juste d’un homme qui a flirté avec le génie artistique, et parfois aussi, avec la pire des médiocrités. Fidèle au concept de cette collection du Cavalier bleu, David Alliot reprend, et démonte – ou plutôt nuance – toutes les “idées reçues” qui circulent au sujet de Lucien...
Dès les premières pages, Émile Brami met en garde : tous les lecteurs sont les bienvenus, y compris ceux qui n’aiment pas a priori l’œuvre de Céline. Pourquoi ? Parce que ce livre n’est pas une énième biographie admirative où l’auteur essaierait de défendre, Céline. Ici, nous déambulons, un carnet de notes à la main, à travers la vie et ses méandres. On va donc à la rencontre de deux hommes : Céline et le Dr Destouches. À l’inverse du livre...
Ça a débuté comme ça. En 1936, l’“année de tous les dangers”, dit Henri Godard, l’année où Céline a basculé dans un antisémitisme furieux. Lui l’écrivain à succès, lui l’écrivain à scandales, lui qui a ouvert de si nombreuses portes littéraires avec Voyage au bout de la nuit ferme désormais la porte à la critique et à ses semblables. Comment en est-il arrivé là ? C’est la question que pose Henri...
Alexis Salatko s’attache à l’histoire de la bande à Céline, manière de Guignol’s Band qu’il passe aux filtres de la mémoire de Max et du regard d’un jeune homme de dix-sept ans qui fait ses premières armes dans la vie comme en littérature. Histoire d’une bande qui est pareillement une histoire de rencontres : Max et Gen Paul, Marcel Aymé et Céline ; Céline et les Allemands et leurs détracteurs ; mais aussi celle de Max avec ce jeune homme qui nous livre le récit...
Le volume rassemblé par André Derval, responsable du fonds d’archives Céline à l’Institut mémoires de l’édition contemporaine (IMEC), met à la disposition du lecteur, dans leur ordre chronologique de publication, soixante articles parus de janvier à décembre 1938 dans des organes de presse francophones de bords politiques très différents, et parfois publiés à l’étranger (Belgique, Suisse). André Derval réédite ici à propos d’un autre...
Céline existe-t-il ? Son retrait des célébrations nationales 2011 autorise la question. Cinquante ans après sa mort, le 1er juillet 1961, Louis Destouches, alias Louis-Ferdinand Céline, est un sujet toujours aussi polémique. Jamais une œuvre n’aura autant été distinguée de son auteur. Aimer le Voyage , d’accord, mais aimer Céline, impossible ! Si bien que l’homme est devenu un objet de fascination pour les biographes. Styliste de génie ? Antisémite ? Médecin des pauvres ? Fou...
Dans La garçonne et l’assassin - Histoire de Louise et de Paul, déserteur travesti, dans le Paris des années folles , paru chez Payot en 2011, deux historiens, Fabrice Virgili et Danièle Voldman, racontent l’histoire de Louise Landy et Paul Grappe. Mariés en 1911, Louise et Paul doivent se séparer en 1914, Paul partant à la guerre. Blessé à la cuisse puis à la main, il finit par être accusé d’automutilation. Sommé par son capitaine de choisir entre le retour au front et une...
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