Une monographie utile sur un « petit pays » à la longue histoire, situé entre la Roumanie et l'Ukraine et, surtout, à la confluence des enjeux stratégiques de l'UE et de la Russie.

Pays situé entre la Roumanie et l’Ukraine, la Moldavie est à la croisée des mondes et des enjeux diplomatiques, géopolitiques et économiques. Qui sait que Vladimir Poutine y a passé son cinquantième anniversaire, tout en veillant à y pérenniser l’influence russe ? Qu’une importante population bessarabienne est venue en France au début du XXe siècle ? Que Hergé s’est inspiré de la Moldavie pour les aventures de Tintin dans Le sceptre d’Ottokar ? Qui sait que la Transnistrie, ce trou noir, a fait sécession de la Moldavie après un conflit violent et non-résolu à ce jour ? Qu’elle accueille encore des troupes russes et stocke des armes qui font l’objet de trafics ? Qu’elle a été victime du « casse du siècle » en 2014, voyant disparaître un milliard de dollars en quelques heures ?

Dans le livre La Moldavie à la croisée des mondes, qui vient d'être publié aux éditions Non Lieu, Josette Durrieu, ancienne sénatrice socialiste, présidente du groupe d’amitié et rapporteur à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, et Florent Parmentier, enseignant à Sciences Po et chercheur-associé à HEC (et contributeur régulier de Nonfiction), analysent ce pays avec passion, illustrant leurs propos de nombreux exemples, portraits et anecdotes.

Indépendante depuis 1991, tiraillée entre des influences contradictoires, venant de Russie, de Roumanie, de Turquie comme de l’Union européenne, la Moldavie est à la recherche d’une stabilité nécessaire pour assurer son avenir et consolider la frontière Est de l’Europe. 

En apportant leur éclairage sur un Etat au positionnement stratégique mais échappant souvent à l’attention des médias internationaux, les auteurs contribuent à offrir aux lecteurs des clés de compréhension pour la Moldavie, plus largement pour l’Europe et sûrement pour la compréhension des relations entre l’Europe et la Russie.

« Un essai passionné et passionnant » - Jean-Pierre Raffarin (préface)

« Un portrait, quasi-impressionniste, de la Moldavie » - Jean-Pierre Chevènement (postface)

« Tout y est » - Catherine Lalumière (postface)