En septembre 2017, le choix d'un éditeur de publier un manuel scolaire rédigé en « écriture inclusive » a soulevé une polémique dont la plupart des médias nationaux ont porté l'écho. A l’heure où l’Islande légifère sur les inégalités salariales entre hommes et femmes, la force du bruit suscité par le choix d’un éditeur peut surprendre. Toujours est-il que la controverse est révélatrice de l’écheveau dans lequel semble empêtrée la question de l’égalité des sexes : autour de l’école, elle-même objet de tous les conflits de valeurs, la polémique donne à voir combien les aspirations à l’égalité rencontrent des résistances tout aussi vives, et combien ces aspirations demeurent l’objet d’attitudes institutionnelles indécises et contradictoires.
En septembre 2017, Hatier publie le premier manuel scolaire rédigé en écriture inclusive. Destiné aux élèves de CE2, le manuel, intitulé « Questionner le monde », s’ouvre sur la déclaration suivante. « Nous avons choisi d’appliquer les recommandations du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment: – de veiller à équilibrer autant que possible le nombre de femmes et d’hommes présentés; – d’accorder les noms de métiers, de titres, de grades et de fonctions, en utilisant l’orthographe préconisée: par exemple, artisan.e; – d’utiliser l’ordre alphabétique lors d’une énumération de termes identiques au féminin et au masculin, afin de ne pas systématiquement mettre le masculin en premier: par exemple, agriculteur et agricultrice, mais les femmes et les hommes. Tout ceci contribue à une éducation à l’égalité entre tous ». Les auteur.e.s citent le Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe, publié en 2015 par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui se félicite de l’initiative. Notons par ailleurs que le Secrétariat d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes promeut sur son site l’initiative de l’agence de communication Mots-Clés, qui a publié un Manuel d’écriture inclusive portant le sous-titre « Faites progresser l’égalité femmes/hommes par votre manière d’écrire ».
Par son choix, Hatier entendait donc tirer toutes les conséquences des recommandations formulées par des services de l'Etat. C'était sans compter avec le fait qu'en la matière, les représentant.e.s de l’Etat ne produisent pas un discours cohérent, mais équivoque voire contradictoire. En effet, dans la polémique qui suit très vite sa sortie, le ministre de l’Education nationale prend parti contre le manuel, dont la publication provoque une contre-mobilisation qui se produit dans la presse et sur le Web, mais touche aussi directement le monde politique. En effet, un groupe de député.e.s LR réclame l’interdiction du manuel.
Pourquoi l’utilisation, à l’école, de ce qu’on pourrait considérer comme un simple ensemble de conventions typographiques et linguistiques suscite-t-elle une contre-mobilisation politique ? Les formes de la réaction indiquent qu'en réalité l'écriture inclusive, en tant qu'usage politique de la langue, renvoie à la question de la place symbolique des femmes dans la société et à l'articulation du symbolique avec d'autres ordres de l'organisation sociale que sont le politique, l'institutionnel, le social et l'économique.
Le féminisme, un combat politique à la légitimité institutionnelle fragile
Le ministre de l’Education d’un côté, le secrétariat d’Etat en charge de l’Egalité femmes-hommes et le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes de l’autre : voici l’unité de l’Etat mise à mal par la politique, ce qui est à la fois sain dans une démocratie et révélateur de la place ambiguë de la question de l’égalité des sexes dans l’action publique. Le secrétariat d’Etat en charge de l’Egalité est en effet un des avatars d’une institution qui, depuis Giscard D’Estaing, valse d’un ministère à l’autre, hésitant entre le statut de ministre délégué et de ministre de plein exercice (un statut qui ne lui est accordé que deux fois, pendant moins d’un an sous Mitterrand, pendant deux ans sous Hollande). Quant au HCE, c’est une instance consultative. Produit du dernier mandat socialiste, il a été créé par décret en 2013 avec « pour mission d’assurer la concertation avec la société civile et d’animer le débat public sur les grandes orientations de la politique des droits des femmes et de l’égalité ».
Nous sommes donc en présence, dans les deux cas, d’institutions qui se superposent, pourrait-on dire, à l’organigramme institutionnel ordinaire, pour traiter une question spécifique, concernant un public considéré comme spécifique et nécessitant une action spécifique. Ce public, c’est les femmes. Notons que ces deux institutions sont la réponse de l’Etat à des mobilisations féministes dont l’une des revendications est une meilleure représentation des questions d’égalité au sein de l’appareil institutionnel. Leur institutionnalisation incomplète est elle-même le produit d’une situation où elles sont censées représenter des droits qui, bien que reconnus (l’égalité des sexes est inscrite dans la Constitution), ne sont pas (encore) effectifs. Or, paradoxalement, la légitimité même du combat féministe (au-delà du relatif consensus sur l’existence des inégalités socio-économiques entre femmes et hommes) est elle-même très fragile. Les tensions autour des initiatives de promotion de l’égalité, à l’exemple de celles qui entourent la question de l’écriture inclusive à l’école, en sont le témoin.
La condamnation de l'écriture inclusive: un univers de discours centré sur la tradition
La condamnation par le ministre de l’éducation (qui ne répond néanmoins pas à la demande d’interdiction du manuel) de l’utilisation à l’école de l’écriture inclusive repose sur trois arguments principaux : celle-ci crée des polémiques inutiles, elle complexifie la tâche des élèves et des enseignants dans un contexte où les difficultés d’apprentissage des petit.e.s Français.es rendraient nécessaire un retour aux fondamentaux de l’enseignement de la langue, elle abîme notre langue. Pour résumer, l’écriture inclusive, pourtant reconnue comme un outil d’égalisation, n’est pas une priorité à l’école.
Si l’on peut s’étonner de l’argument, dans un régime démocratique, de l’inutilité des polémiques, il est néanmoins intéressant de prendre au sérieux les deux autres arguments, qui semblent relever d’un univers de discours relativement familier quand on aborde les questions scolaires. Il s’agit du discours prônant le retour à la tradition scolaire, qui se confond néanmoins ici avec deux autres discours de préservation de la tradition : un discours de préservation de la pureté de la langue et un discours de préservation de la pureté des mœurs. Cet univers de discours, porté par des acteurs politiques de droite, s’appuie plus largement sur une mise en avant de l’individu contre l’Etat.
L’écriture inclusive compliquerait l’acquisition d’une langue qu’elle mettrait en péril.
Marie-Estelle Pech, dans Le Figaro du 5 octobre 2017, dénonce, dans les « délires féministes », une manière « incongrue d’écrire le français ». « Pauvres lectrices », s’indigne l’extrait d’article repris dans le blog Fdesouche, qui ajoute : « l’orthographe et la grammaire sont en péril ». Le site du mouvement la Manif pour tous, dans une chronique datée du 27/09/17, critique une écriture « compliquée » qui risque d’accroître, pour les écoliers, les difficultés d’acquisition de la langue . « Hatier […] jette par-dessus bord les règles de la langue française. L’école française s’enfonce dans les limbes du classement PISA, mais Hatier a la réponse : les enfants n’arrivent pas à apprendre la langue française, compliquons la [sic] davantage ! ».
« Le mouvement à l’offensive pour imposer l’écriture inclusive est éminemment idéologique, égalitariste et même paranoïaque : il se perd dans les détails à force de voir de l’inégalité partout, y compris quand un homme fait preuve d’attentions en société envers une femme. A côté de la plaque, il ne voit plus les combats bien réels à mener pour défendre les femmes, comme celui de la lutte nécessaire et urgente contre la pratique des mères porteuses », lit-on encore sur le site de la Manif pour tous tandis que l’article déjà cité du Figaro s’indigne d’une « nouvelle concession à un féminisme militant ». De son côté, le député LR Julien Aubert s’émeut de voir « la dénaturation de la langue française […] ainsi accompagnée d'une politisation du langage comparable à ce que (l'écrivain britannique) George Orwell avait prédit avec sa fameuse 'novlangue' », utilisée par un État totalitaire pour empêcher toute pensée subversive, dans son roman 1984. Il reproche à l’écriture inclusive de prendre « en otage les écoliers pour transformer, sous couvert d'apprentissage à l'égalité, notre langue à des fins idéologiques».
Ces discours ont leur propre logique idéologique, qui situe les questions sociales, scolaires et linguistiques, dans une vision du monde socialement et culturellement conservatrice qui réclame le retour de l’autorité, des bonnes vieilles méthodes et des figures d’une mémoire nationale commune, contre la dilution post-moderne du collectif.
Il existe néanmoins, sur la question de la féminisation de la langue, un tout autre ordre de discours, le discours académico-scientifique, qui s’appuie, en toute neutralité idéologique, sur des arguments énoncés comme proprement linguistiques. Il s’agit du discours de l’Académie française, qui condamne l'écriture inclusive comme une aberration.
Faut-il protéger la langue de la politique?
Le discours de l’Académie française sur la question de l’instrumentalisation politique de la langue comme outil de transformation sociale (l’égalisation des conditions des femmes et des hommes) s’appuie ainsi sur deux lignes argumentaires différentes mais complémentaires. La première est d’ordre linguistique, la seconde, sous couvert d’autonomie du monde académique, d’ordre institutionnel.
La position de l’Académie française est plus ancienne que la question de l’écriture inclusive, puisqu’elle renvoie à un débat plus ancien, né en 1986 (et renouvelé en 1998) autour de la volonté politique de féminiser les noms de métiers, de fonctions et de titres. Dans leur Déclaration du 10 octobre 2014 sur « la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres », les Immortel.le.s insistent en effet sur l’incapacité de la langue française, de par ses caractéristiques grammaticales propres, historiquement construites dans l’usage, à accueillir certaines formes de féminisation. S’appuyant sur l’autorité scientifique de Claude Lévi-Strauss et de Georges Dumézil, ils dénoncent toute entreprise de féminisation systématique des noms de fonction et des titres. Trois arguments principaux sont avancés. Le premier, d’ordre grammatical, porte sur la déstabilisation des règles linguistiques. Le second, d’ordre fonctionnel, insiste sur le caractère non fondamentalement sexué du genre grammatical, dont les fonctions linguistiques sont bien plus diverses que l’attribution du sexe. Le dernier, d’ordre sémantique, insiste sur le caractère abstrait des noms de fonction et de titres, qui désignent des fonctions exercées et non des identités personnelles. Ces arguments viennent à l’appui d’une insistance sur la neutralité, celle du genre (la langue française ne comptant que deux genres, elle a donné à l’un de ces deux genres, le masculin, la fonction de neutre), mais aussi celle des fonctions, distinctes des individus qui les exerce.
Complémentaire de la précédente, la seconde ligne argumentaire est d’ordre institutionnel. Elle insiste sur l’autonomie de la langue et de l’institution qui la représente depuis 1635 : l’Académie française, et refuse toute ingérence du pouvoir politique, toute volonté de législation sur la langue. L’usage de la langue, ses règles, et la consécration académique, en fonction de ces règles, des usages, doivent rester ses uniques modes de régulation. Le discours insiste sur la volonté de l’académie de rester en phase avec les évolutions de la langue, notamment en acceptant la féminisation (de fait et non de principe) des titres et noms de fonction si elle répond à une demande personnelle de l’intéressée et à condition qu’elle se limite aux appellations de la vie courante.
Le discours académique sur la langue, qui s'appuie sur une toute autre logique que celle des discours politico-idéologiques que nous avons présentés plus haut, repose sur un postulat implicite : celui d’une naturalité et d’une autonomie de la langue, qui aurait son fonctionnement et son évolution propres, produits de l’usage, indépendamment du monde social dans lequel a lieu cet usage. C’est précisément sur le postulat inverse d’une imbrication du linguistique dans le social et des représentations sociales dans la langue que repose la volonté de changer le monde en changeant la langue qui est à l’origine de la promotion de l’écriture inclusive.
Doit-on mobiliser la langue au service d'une égalisation des conditions des femmes et des hommes?
La volonté de mobiliser la langue au service d'une égalisation des conditions repose l'idée que la langue, comme tout support symbolique, véhicule des représentations performatives. A une langue qui tend à invisibiliser les femmes, les tenant.e.s de l'écriture inclusive oposent une langue qui rappelle que la place réelle des femmes dans la société évolue plus vite que les représentations sociales.
L’écriture inclusive est un outil parmi d’autres de visibilisation du féminin dans la langue, qui est une modalité parmi d’autres de la mobilisation féministe pour la visibilisation des femmes dans la société (on pense par exemple aux études menées par le centre Hubertine Auclert sur la représentation des femmes dans les manuels scolaires).
On en trouve la définition suivante dans le Manuel proposé par l’agence Mot-Clés :
« L’écriture inclusive désigne l’ensemble des attentions graphiques et syntaxiques qui permettent d’assurer une égalité de représentations des deux sexes. […] Ce manuel a été l'occasion de formaliser trois conventions simples et de proposer l'introduction dans la langue française d'un nouveau signe de ponctuation : le point milieu.
TROIS CONVENTIONS :
• Accorder en genre les noms de fonctions, grades, métiers et titres.
• User du féminin et du masculin, que ce soit par l’énumération par ordre alphabétique, l’usage d’un point milieu, ou le recours aux termes épicènes.
• Ne plus employer les antonomases du nom commun « Femme » et « Homme [ne plus parler de l'Homme et de la Femme, mais des hommes et des femmes, ndlr]» ».
Un tel objectif, qui relève d’enjeux de communication qui ne sont pas seulement linguistiques (mais plus généralement symobliques) s’inscrit dans deux constats principaux : la représentation sociale des femmes dans les discours est à la fois minoritaire et stéréotypée, la place et la fonction du féminin dans la langue constituent un objet historique produit dans des relations de pouvoir et de domination.
Nous reprendrons ici l’argumentaire développé dans le guide Femme, j’écris ton nom… , « d’aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions » et celui du Guide pour une communication publique sans stéréotype de sexe. Le premier a été produit en 1999 par le Centre national de la recherche scientifique et l’Institut national de la langue française à la demande du Premier ministre socialiste Lionel Jospin après la publication de la circulaire du 6 mars 1998 relative à la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre. Le second a été publié par le HCE en 2015. Profitons-en pour souligner que le discours militant (au sens d’un discours de promotion de l’égalité) des deux ouvrages relève avant tout d'un discours institutionnel. C'est la traduction dans des institutions officielles de discours extrêmement divers issus d’espaces militants féministes tout aussi divers.
La langue, une histoire politico-sociale?
Le discours de celles et ceux qui prônent l'écriture inclusive s'appuie sur une histoire socio-politique des évoltuions linguistiques qui replace la simple question de l'usage dans une perspective d'insitutionnalisation.
La langue française a été, pendant le Moyen-Âge, beaucoup plus ouverte à la représentation des femmes dans des rôles socio-économiques diversifiés par la féminisation des noms de métiers, titres et fonctions. C’est depuis le XVIIè s. et la prise en main de la langue, par le biais de l’Académie française et du pouvoir royal, que s’instaure une hiérarchie du masculin (jugé plus noble) et du féminin et une prédominance du masculin dans le bon usage de la langue.
Dans cette perspective, il ne s’agit pas, insiste le guide du HCE, de féminiser la langue (au sens de la transformer), mais d’user du féminin (qui y existe déjà), de rendre visible le genre grammatical féminin, occulté par l’utilisation du masculin comme neutre. En effet, utiliser le masculin comme un neutre (au pluriel ou dans les noms de fonction) revient bien, sémantiquement, à invisibiliser le genre grammatical féminin et les femmes qu’il représente.
Dans ce travail de mise en visibilité du féminin, la France arrive après d'autres pays. Le guide du HCE insiste ainsi sur le fait que la Suède (et ce n'est qu'un exemple) s’est dotée en 2015 du pronom neutre « hen », désignant aussi bien les hommes que les femmes et destiné à permettre aux locuteurs de se projeter dans des termes non sexués. De telles initiatives en France (iel/ille pour remplacer il/elle) sont tournées en ridicule.
La langue est le support du discours, qui par son contenu, produit une représentation de la réalité. Le guide du HCE insiste sur la nécessité de veiller, dans le discours, à une représentation à la fois réaliste (il existe des femmes qui font des métiers traditionnellement masculins) et soucieuse d’éviter les stéréotypes essentialisants (le rose, la douceur, le domestique ne sont pas des attributs naturels des femmes ; « la femme » n’existe pas). L’utilisation de la langue et, plus largement, de la communication quel qu’en soit le support, peut et doit être un outil de rééquilibration, notamment numérique, en faveur des femmes, en les faisant apparaître là où les stéréotypes les attendent le moins (comme cheffe cuisinière ou comme ouvirère du bâtiment, pas seulement comme secrétaires de bureau… mais plutôt d’Etat).
La langue comme égalisateur. Sérieusement?
Un tel raisonnement peut prêter à rire tant il semble y avoir de naïveté mécaniste dans l’idée qu’il suffirait de changer les mots pour changer les mentalités (c’est du moins l’opinon de Peggy Sastre dans un article publié dans Slate). Mais alors, ne suffirait-il pas d’en rire ? Car les contributions à la polémique que nous avons citées dépassent la simple moquerie. S’agit-il simplement d’empêcher une bande de féministes écervelé.e.s de nuire par leurs idées farfelues à l’éducation nationale ? Il semble que l’enjeu soit un peu plus profond que la simple importation dans l’école de la République de l’école des femmes.
Le problème, ce n'est pas tant de savoir si ce manuel scolaire en écriture inclusive est pertinent ou non. La question qu'on peut se poser, c'est si le féminisme linguistique n'est pas une façon de rappeler à la société française que la langue est un produit social. Un produit social, c'est ce qui est produit, au-delà des comportements individuels, par une structure sociale donnée. Dans ce contexte, le genre grammatical masculin, dans une société dominée, politiquement, économiquement et symobliquement, par le masculin, peut-il être linguistiquement neutre? Inversement, changer la langue (et plus généralement les représentations symboliques) peut-il suffire? A trop centrer le débat sur des questions symboliques, on perd peut-être aussi de vue les réalités matérielles qui les sous-tendent, car il ne suffit pas de féminiser les noms des professions pour les ouvrir aux femmes. Néanmoins, quand la question de la féminisation des noms de professions commence à se poser, cela signifie au moins deux choses: que des femmes commencent à les investir et qu'il y a des acteur.rice.s sociaux.les qui ont intérêt à cette féminisation et qui parviennent à faire entendre leur intérêt.
Pour approfondir
...Et pour en rire aussi
Maïté Verjux, "Féminisation du langage et écriture inclusive", Dessins sans gluten.