Depuis septembre 2009, novo-ideo.org se veut une plateforme de réflexion politique participative. Nourri par des cadres et élus locaux des Verts, le site aborde toute une série de problématiques présentes dans le débat politique telles que la réforme de la formation professionnelle, la décentralisation, et bien sûr les énergies renouvelables ou la croissance verte.
Un débat est lancé chaque semaine par la rédaction qui propose un article d’un spécialiste sur un sujet, accompagné de propositions concrètes. Ensuite, deux avis contradictoires, eux aussi accompagnés de suggestions précises, issus des réactions des internautes sont publiés en réponse au texte initial. Novo Ideo invite donc "tout acteur économique, associatif ou syndical, journaliste, chercheur, étudiant ou citoyen intéressé par les politiques publiques" à participer au débat en cours.
L’économiste Jean-Marc Pasquet, son directeur, défend ce modèle collaboratif contre les débats interminables et stériles qu'il observe ailleurs : "Il y a aussi les impératifs, plus que jamais : sortir des commentaires sur les forums, des incantations dans les colloques et des prédictions sans solutions qui nourrissent tous les poujadismes et font le lit des démagogues." .
Le dernier dossier est ainsi consacré à un volet de la transition écologique : l’amélioration du développement de l’énergie à partir de la mer. L’article d’introduction propose de s’inspirer d’initiatives privées pour intensifier la puissance éolienne en mer, et atteindre l’objectif de production de 21% de notre électricité à partir d’énergies renouvelables au lieu de 15% actuellement. Il faudrait donc repositionner EDF comme un leader des énergies renouvelables, réformer le ‘droit d’occupation des sols’ pour permettre le développement de projets hydroliens et prévoir une redistribution équitable des retombées financières d’une telle initiative.
Les créateurs de Novo Ideo ont voulu faire émerger ce type d’idées pour sortir de l’entre soi des débats conventionnels. Il reste à mesurer jusqu’où ces échanges creuseront leur sillon dans l'opinion publique
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