Tout attachés que nous sommes, en France, à décrypter les stratégies de Hillary Clinton et de Barack Obama, nous négligeons souvent les programmes et les campagnes des principaux candidats Républicains.

Au-delà de Rudy Giuliani, ancien maire de New York, qui a lancé sa campagne dans l'après 11 septembre pour services rendus à la nation, on néglige aussi Mitt Romney.

L'homme est un mormon, secte très décriée en France, mais très populaire en Amérique. Du coup, on a sous-estimé sa puissance. Surtout que, venant de l'Etat le plus Républicain d'Amérique (l'Utah), il a quand même réussi à se faire élire gouverneur du Massachusetts (l'Etat le plus démocrate des Etats-Unis).

Il ne faudrait donc pas sous-estimer ce riche millionnaire qui est actif et malin. Il a "pris" Giuliani sur sa droite, l'accusant d'être pro-avortement, d'aimer les gays et d'être un "Républicain-libéral". Et il a une nouvelle stratégie subtile. Que Ryan Lizza décrypte - également subtilement - dans le New Yorker.

Pour lire ce long article, voir : ici.

Sur le même sujet, l'analyse de The Economist : ici.