Après les professionnels, c’est au tour des lecteurs de s’interroger sur la pertinence des États Généraux de la presse, comme en témoigne le communiqué qu'a publié hier Rue 89. Évoqués comme les premiers concernés et pourtant les grands absents des débats, les lecteurs, ici représentés par un collectif de sociétés et amis de différentes publications   , confirment ce sentiment déjà exprimé par les réactions et tribunes parues ces dernières semaines.

"Sans lectrice ni lecteur, il n’y a pas de presse". Témoignant du vif intérêt que portent les lecteurs pour le secteur et de leur volonté de ne pas l’abandonner, la déclaration fait également part de leurs craintes liées au coût, au pluralisme, à l’indépendance et à l’accessibilité de la presse." L’absence d’une représentation la plus large du lectorat "tiers état" à ces États Généraux constituerait un signal inquiétant pour son développement à venir et celui de la démocratie qu’elle fait vivre" avertit pour finir le collectif


*À lire également :


- Le communiqué des lecteurs publié par Rue 89.



*À lire également sur nonfiction.fr :

- Julie Urbach, "Mediapart s'insurge contre les États Généraux de la presse... suite et fin".

- Julie Urbach, "Faut-il croire aux États Généraux de la presse ?"

- Julie Urbach, "Un Grenelle pour faire face à la crise… de la presse".