Lydia Guirous, ex-présidente des jeunes sarkozystes du 92 est à l’origine du think tank "des femmes au service de l’Homme", lancé à l’IHEDN, le 29 avril.

 
 

Née en Algérie à Beni Douala (Kabylie), elle a grandi à Roubaix et a fait des études de management. On peut lire sur son blog : "Mon itinéraire universitaire et professionnel se joue des déterminismes sociaux. J’ai décidé d’affronter et esquiver les discours fatalistes que je ne parviens pas à entendre. Je défends avec force la liberté, l’égalité, la laïcité et la parité, essentiels pour une société juste. Après avoir observé et vécu des situations d’inégalités voire de discriminations liées à ma condition de femme, j’ai décidé d’agir (.. ). Refuser d’être victime et rester toujours digne."

 

Le think tank (exclusivement féminin) ambitionne  "d’apporter la vision des femmes sur les grands sujets politiques, économiques et sociaux". Lydia Guirous estime que le féminisme tel qu’il s’est construit jusqu’à présent "n’a pas été à la hauteur". Il faut, selon elle, "changer de culture" et combattre "avec les hommes et non pas contre eux". Cela implique de refuser "la stigmatisation" et viser "la collaboration". Le think tank se donne pour objectif d’ancrer les valeurs de la République dans les esprits et de développer un nouveau pacte social, une nouvelle société.

 

La dénomination du think tank est volontiers provocatrice. Reste à clarifier le positionnement et à convaincre plus largement de l’utilité d’un espace de réflexion réservé aux femmes mais souhaitant rallier au-delà.

 

Lydia Guirous a en tous cas convaincu plusieurs personnalités de faire partie du comité d’honneur. Le think tank s’affiche "transparti" même si on compte quatre personnalités de droite (Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’Etat à la cohésion sociale et aux solidarités, la députée Nicole Ameline, la sénatrice Isabelle Debré, Chantal Brunel, rapporteure générale de l’Observatoire de la parité) pour une personnalité de gauche (Elisabeth Guigou).

 

Et parmi les "invités", Dominique Paillé, président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) et conseiller de M. Borloo, Richard Michel, ex-PDG de la chaîne LCP,  le préfet Patrice Molle, également directeur-adjoint de l’IHEDN, et le Pr. Charles-Siegfrid Peretti, chef de service à Saint-Antoine

 
 

* Lire le pacte fondateur du think tank "Des femmes au service de l'Homme".

 
 

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