Alors que le Sommet des Amériques, auquel Cuba n'est pas convié (l'île est exclue de l'Organisation des États Américains depuis 1962) débute ce jeudi, et que lundi Barack Obama a ordonné la levée des restrictions sur les voyages des Cubains et les transferts d'argent vers l'île, Jean-Jacques Kourliandsky, chargé de recherche à l'IRIS sur les questions ibériques, répond aux questions d' Affaires-stratégiques.info :

- Comment expliquer ce changement de cap des États-Unis vis-à-vis de Cuba à la veille du Sommet des Amériques ? Les mesures annoncées sont-elles à la hauteur des attentes ?
- Est-ce que le régime castriste ne sera pas paradoxalement fragilisé par cette politique conciliante, lui qui justifiait les problèmes de vie des Cubains par l’isolement de l’île ?
- Le sommet de l’ALBA (sommet de l'Alternative bolivarienne) qui débute ce mardi pèse-t-il face au Sommet des Amériques de cette semaine ? Ne symbolise-t-il pas l’existence d’un bloc contestataire, à même de rendre la tâche d’Obama plus délicate ?