Le Syndicat national de l'édition communique, dans un rapport paru au mois de mars, les tendances du marché du livre pour 2008-2009.

Pour les distributeurs, l'année 2008 a été fluctuante avec une hausse suivie, à partir du 3e trimestre, d'un recul. Malgré ces contrastes, la distribution est parvenue à maintenir un équilibre dans un contexte qui ne lui était pas favorable. Ainsi, avec une baisse de 2,2% pour les exemplaires vendus nets de remise et de retours, le chiffre d'affaire n'a connu qu'une légère baisse de 0,5%.

Contrairement à l'année 2007, les estimations des ventes réelles au détail, établies par les instituts de panels, sont "convergentes et consensuelles, malgré la persistance de certains écarts". Ipsos, qui indique les chiffres les plus positifs, enregistre ainsi, pour le marché du livre de 2008, une baisse en valeur de 0,1% et de 0,7% en volume. Dans une conjoncture difficile, le marché du livre français résiste donc plutôt bien à la crise grâce, selon la SNE, "aux ventes en librairies physiques et en ligne" qui, contrairement aux ventes de livres en grandes surfaces, n'ont pas connu de baisses significatives.

Tandis que pour certains éditeurs du secteur de l'information scientifique, technique et juridique, le livre numérique représente 50% de leur chiffre d'affaires mondial en ventes de contenus numériques, en France, les ventes de livres numériques sont estimées à 1% du chiffre d'affaires éditorial.

Si certains produits, comme le Gallica2, dynamisent le marché du livre numérique, 83% des internautes consommateurs de biens culturels semblent rester hermétiques aux nouvelles technologies et ont affirmé qu'ils n'avaient pas l'intention de télécharger des livres. À cela s'ajoute des problèmes économiques et techniques importants qui devront, si l'on veut voir le marché du livre numérique se développer, être résolus

 

* Tendances du marché du livre 2008-2009, Syndicat national de l'édition, mars 2009.

 

 

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