Une enquête de la TNS intitulée "Digital World, digital life" met en avant la place grandissante d’Internet dans nos vies quotidiennes. Alors que les internautes français seraient de plus en plus nombreux (désormais plus de 40 millions), ils seraient également les européens les plus dépendants.

Deux principales données démontrent cette tendance. La première concerne le temps que représente Internet dans les loisirs : à l’image de la moyenne mondiale, la France, l’Italie et l’Allemagne totalisent un fort pourcentage de 30 %, derrière les Chinois et les Coréens, qui passent en moyenne 44 et 40 % de leur temps libre en ligne. La deuxième, plus personnelle, est un jugement de l’impact que saurait avoir une panne de connexion sur le quotidien des interrogés. Les Français se placent en tête des internautes européens en évaluant cette incidence à 6,9 sur 10   .

Le récent bug de Google    a reposé cette question et confirmé ce phénomène. Mais plus que la simple dépendance au Net, il a mis en évidence une forte addiction à Google en particulier, comme en témoignent les études qui s’en sont suivies : au moment de la panne, 70 % des internautes ont abandonné leur navigation. Les 30 % restants se sont répartis équitablement entre saisie directe de l'adresse d'un site et autres moteurs de recherche


*À lire également :

Astrid Girardeau, "À qui a profité le bug de Google ? À Google...", Écrans (05.02.09)