Le changement climatique et le déclin de la biodiversité sont deux thèmes majeurs qui étaient abordés à la conférence sur l’environnement organisée dans le cadre des Nations Unies. À Bonn, en Allemagne, plus de 5000 scientifiques ont réfléchi pendant deux semaines à la mise en place de mesures concrètes. Venant de 191 pays différents, leur objectif était de préserver de la disparition définitive une quantité d’espèces animales, notamment oiseaux et amphibiens, mais également de concevoir une solution à plus long terme en créant un « capital naturel » pour l’homme. 

L’incroyable biodiversité observée sur Terre facilite ainsi la recherche scientifique notamment en médecine génétique. L’un des objectifs est donc de protéger les espèces nécessaires pour ces recherches. Pavan Sukhdev, un économiste indien, a ainsi produit des évaluations, reprenant en partie les travaux du britannique Nicholas Stern, montrant que l’appauvrissement de la biodiversité entraînerait des coûts proches des 2 000 milliards annuels. Un chiffre qui va, à n’en pas douter, faire réfléchir plus d’un représentant gouvernemental.        

Les premiers résultats sont déjà perceptibles. L’Allemagne et la Norvège ont ainsi annoncé leur volonté de débloquer plus de 500 millions d’euros pour la restauration et l’entretient des forêts d’ici à 2012. Plusieurs conférences sur l'environnement et les sciences one eu lieu à Bonn pendant ces deux semaines. La convention de biodiversité y a gagné des nouveaux adhérents. Cette réunion devrait permettre des progrès significatifs, jusqu'à la prochaine convention, à Nagoya au Japon en 2010.


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Crédit photo : Flickr.com/robokow