Suite à nos révélations sur Mishima (Gallimard/ Folio Biographies), biographie de Jennifer Lesieur, notre critique Thomas Garcin a relevé l’ensemble des passages extraits de son premier chapitre, "L’arbre aux branches tordues", manifestement "empruntés" au livre de Jonathan Nathan, La vie de Mishima (Gallimard). Nous publions alternativement des citations originales de ce dernier et les passages correspondants de l’ouvrage de Jennifer Lesieur.

 

1/ Version originale de John Nathan, pp.19-20

"En dépit de la légende crée par lui, Yukio Mishima n’était pas "né samouraï". En fait, ses ancêtres du côté paternel étaient des paysans de si humble extraction qu’ils n’avaient pas même de nom de famille avant le début du XIXesiècle. C’est vers les années 1820, dans le registre du temple paroissial de Shikata, près de Kobé, au centre du Japon, qu’apparaît pour la première fois le nom de Tazaemon Hiraoka et des siens. On mentionne seulement que Tazaemon a été "dépossédé" de son logis précédent, au village voisin, son jeune fils ayant tué d’une flèche un faisan qui appartenait au seigneur de l’endroit. C’est de cette façon, en disgrâce, que le fondateur de la maison Hiraoka (Mishima est un pseudonyme littéraire) arriva au berceau de la famille.

Avec le fils de Tazaemon, Takichi, la fortune familiale devait grandement s’améliorer. Takichi était un excellent cultivateur et, de plus, fort entreprenant. Vers les années 1850, la famille possédait un entrepôt des mieux garnis et prêtait même de l’argent. Pourtant, le meilleur service rendu par Takichi à la famille Hiraoka fut de pousser ses deux fils aux études. L’aîné, Manjiro, licencié en droit de l’Université Impériale, devint avocat, et en 1898, membre de la Chambre des Représentants nouvellement créée. Le cadet, Jotaro, grand-père de Mishima, fit son droit comme son frère à l’Université Impériale, et en 1892, âgé de vingt-neuf ans, entra au ministère de l’Intérieur. JotaroHiraoka était doué d’intelligence, d’ambition et de beaucoup de charme ; il franchit rapidement les échelons administratifs, occupant des postes de plus en plus élevés jusqu’à sa nomination, en 1908, comme gouverneur de la colonie japonaise de l’île de Sakhaline, poste d’autant plus éminent qu’il était le premier civil à l’occuper."

Version "modifiée" de Jennifer Lesieur, p.14

"Même s’il s’est souvent vanté de descendre d’une longue lignée de samouraïs, Kimitake Hiraoka —le nom de naissance de Mishima— compte, du côté paternel, des paysans qui n’ont pas même eu de nom de famille jusqu’au début du XIXesiècle. Les idéogrammes hiraoka apparaissent une première fois vers 1820 dans le registre du temple du village de Shikata, près de Kobe. Il est inscrit que Tazaemon Hiraoka a été dépossédé de sa maison après que son jeune fils eut tué de son arc un faisan appartenant au seigneur local. La disgrâce gâte la racine de son arbre généalogique.

Takichi, un autre fils de Tazaemon, relève l’honneur. Dans les années 1850, il acquiert un entrepôt et gagne assez d’argent pour offrir des études à ses deux fils. L’aîné Manjiro, suit des études de droit à l’Université impériale en vue d’être avocat, et devient en 1898 membre de la Maison des représentants créé depuis peu. Le cadet, Jotaro, est le grand-père de Mishima. Il suit les mêmes études que son frère et intègre le ministère de l’Intérieur à l’âge de 29 ans, en 1892. Jotaro est brillant, ambitieux, dur à la tâche. Il gravit rapidement les échelons jusqu’à obtenir en 1908 le poste de gouverneur de l’île de Sakhaline, colonie japonaise ; il est le premier civil à y parvenir."

2/ Version originale de John Nathan, p.22 (au sujet de Natsuko- surnommée Natsu- la grand-mère de Mishima)

"Elle avait la passion du théâtre Kabuki, des bons restaurants et dépensait sans compter ; jusqu’à la naissance de Mishima sa principale consolation fut de céder sans frein à ses goûts dispendieux. Pour arranger les choses, une névrose sciatique se déclara, dont, par moments, les douleurs terribles la faisaient mener une vie de demi-infirme. […] Elle connaissait le français et l’allemand, lisait beaucoup, était pleine d’imagination et conteuse née. Pourtant, la plupart du temps, c’était surtout une femme désespérément malheureuse dont les souffrances multiples provoquaient chez elle une humeur tyrannique, amère et furibonde."

Version "modifiée" de Jennifer Lesieur, pp.16-17

"Elle aime le théâtre Kabuki, les grands restaurants et les magasins chics, et ne se prive pas de creuser les dettes de son mari pour son bon plaisir. Pendant que Jotaro court les cabarets, elle lit avec avidité les classiques de la littérature de cour, mais aussi les flots de littérature occidentale qui ont enfin franchi les frontières, les premières traductions du français et de l’allemand —langues qu’elle a apprises et qu’elle comprend. Elle est capable d’improviser de longues histoires, non sans talent. De santé aussi fragile que son état psychique le laisse prévoir, elle développe une névralgie sciatique dont l’intensité de la douleur la rend quasiment infirme. La souffrance, la frustration, une psyché instable transforment cette femme chétive en tyran."

 

3/ Version originale de John Nathan, pp.22-23

"Ayant eu à souffrir du fait de ses parents, le fils unique de Natsu, Azusa, avait eu à cœur de devenir tout ce qu’ils n’étaient pas. C’était un homme à principes, rigide, laborieux et étroitement pragmatique. Il était aussi quelque peu misanthrope, peut-être pour avoir été témoin chez son père du résultat de s’être fié aux autres et d’avoir trouvé plaisir à les fréquenter."

Version "modifiée" de Jennifer Lesieur, p.17

"Un fils naît de cette union orageuse : Azusa, le père de Mishima. Azusa commence son chemin dans le monde en faisant son possible pour devenir l’exact opposé du modèle parental. Asuza est un jeune homme sérieux, droit jusqu’à la rigidité, indépendant jusqu’à la misanthropie. Voir son père s’amuser en compagnie de ses amis l’a guéri de la superficialité des relations sociales."

 

4/ Version originale de John Nathan, p.23 (sur le logement des grands-parents de Mishima)

"Dans la maison à deux étages louée dans un bon quartier résidentiel de Tokyo, les Hiraoka avaient un homme à toutes mains et six servantes, nombre extravagant, même en 1925 où les filles travaillaient pour leur seul entretien."

Version "modifiée" de Jennifer Lesieur, p.18

"Dans leur maison à deux étages louée dans un bon quartier au nord de Tokyo, ils ont à leur service un homme à tout faire et pas moins de six bonnes- un personnel extravagant même pour les prospères années 1920."

5/ Version originale de John Nathan, p.21 (au sujet du grand-père de Mishima)

"En 1925, année où naquit Mishima, Jotaro s’était fièrement retiré dans l’arrière-salon, où il passait son temps à recevoir les vieux compagnons qui l’avaient grugé et à jouer au go. Seul d’entre tous les membres de la famille, n’avait pas prise sur lui le venin que distillait son épouse. Du reste, il était au-dessus des problèmes familiaux. Il ne quittait son échiquier que pour présider à des cérémonies de famille comme le baptême de ses petits-enfants."

Version "modifiée" de Jennifer Lesieur, pp.19-20

"Quant à Jotaro, il s’est retirée à la naissance de Kimitake dans le petit salon à l’arrière de la maison, où il passe son temps le plus loin possible de sa famille, à recevoir les pseudo-associés qui l’ont ruiné et à jouer au go avec eux. Le venin de sa femme ne l’atteint plus, il ne s’intéresse pas aux problèmes qui se passent sous son toit et il ne quitte le tableau quadrillé de son jeu que lors de circonstances exceptionnelles."

 

6/ Version originale de John Nathan, p.31

"En avril 1931, Kimitaké entra en classe élémentaire au Collège des Pairs, le Gakushu-in. Ce dernier avait été fondé vers les années 1870 en tant qu’institution privée pour les enfants de la famille impériale et de la nouvelle aristocratie. A l’origine n’y pouvaient être admis que les enfants de famille titrées. Mais en 1931, environ un tiers des élèves étaient roturiers, y compris KimitakéHiraoka. […] Du fait que non seulement Kimitaké était d’origine roturière mais appartenait à la classe moyenne, il n’était pas à sa place au Collège des Pairs qui restait distinctement aristocratique. Toutefois, étant donné la place que tenait son passé dans l’esprit de Natsu et les prétentions de la famille, c’était un choix inévitable. Alors que les enfants de la noblesse étaient admis sans examen, Kimitaké dut subir un concours d’entrée. […] Kimitaké réussit aisément : depuis l’âge de cinq ans, il lisait des poèmes et griffonnait des poésies.
[…] Peut-être se sentait-il humilié par la modestie de sa famille et de son entourage. Même les élèves roturiers de sa classe appartenaient la plupart du temps à des familles riches qui habitaient de splendides demeures, et les jeunes aristocrates traitaient leurs compagnons, voire les professeurs, avec hauteur. L’enseignement pour eux était gratuit et ils étaient dispensés d’examens. Dans le cahier de classe du professeur (appelé "Livre de bord du diable"), leurs noms étaient entourés d’un cercle, les professeurs leur adressaient la parole avec courtoisie."

Version "modifiée" de Jennifer Lesieur, p.25

"En avril 1931, Kimitake fait sa rentrée dans ce prestigieux établissement privé crée en 1877, d’abord réservé aux enfants de la famille impériale et de l’aristocratie […] et qui s’est progressivement ouvert aux enfants de bonne famille. Dans la première année scolaire de Kimitake, un tiers des élèves est roturier, comme lui. Les enfants de nobles entrent sur simple présentation de leur titre ; Kimitake, lui, doit passer un examen d’entrée qu’il réussit facilement. Il sait déjà lire et assez bien écrire pour griffonner des poèmes. […] La hiérarchie écrase toute relation. Les camarades de classe de Kimitake lui rappellent sa condition humble ; même les roturiers vivent dans de plus grandes maisons que la sienne. Les fils de nobles affichent leur dédain sous leur uniforme de petits militaires, méprisent jusqu’aux professeurs ; ceux-ci possèdent un registre où les noms de certains "intouchables" sont entourés pour avoir droit aux traitements de faveur."

7/ Version originale de John Nathan, p.32

"La protection dont l’entoure Natsu venait renforcer son isolement. Après la maladie qu’il avait eue avant d’entrer au collège et une infection pulmonaire périodique qui lui fit souvent manquer la classe dans le cycle primaire, elle redoubla de précautions. Son menu ne comprenait que du poisson à chair bien blanche et, par conséquent, on ne lui permettait pas de manger à la cantine. Elle fit en sorte qu’il fût dispensé d’éducation physique et, jusqu’en huitième, elle lui interdit d’accompagner sa classe en excursion."

Version "modifiée" de Jennifer Lesieur, p.26

"Nastuko ne desserre pas son étreinte. Pendant la première année scolaire, une maladie récurrente des poumons ramène souvent Kimitake à la maison. Sa grand-mère surveille de près son alimentation ; alors qu’il a besoin de renforcer ses défenses et de stimuler sa croissance, elle lui impose une diète à base de poisson blanc. Il est dispensé de la cantine de l’école et des cours d’éducation physique."

 

8/ Version originale de John Nathan, pp.33-34

"En 1934, Kimitaké ayant alors neuf ans et venant d’entrer en huitième, la famille déménagea pour aller occuper, un peu plus bas dans la même rue, deux petites maisons. Dans la plus petite et la plus sombre, s’installèrent les parents de Kimitaké et les deux plus jeunes enfants. Lui-même habita avec Jotaro et Natsu à deux numéros de là. Une des raisons de cette décision rigoureuse semble avoir été la promotion d’Azusa comme chef de service. Dans ces nouvelles fonctions, il lui fallait recevoir des subordonnés chez lui de temps en temps. Or, le seul salon de la maison de Yotsuya hébergeait nuit et jour Jotaro et ses "copains". Comme il ne convenait pas que les deux catégories d’invités se rencontrassent, on décida de se séparer. Telle est l’explication donnée officiellement par la famille ; selon Chiyuki, frère de Mishima, ce déménagement eut, au moins en partie, des motifs financiers. A être promu, Azusa gagnait davantage en prestige qu’en traitements, et tandis que le Japon préparait son "expansion" en Chine, le coût de la vie montait. Peut-être la famille avait-elle des difficultés à joindre les deux bouts, avec la grande maison, les six servantes, les nouvelles naissances et les études de Kimitaké, sans parler de ce qui subsistait des dettes de Jotaro. Impossible de rien prouver. Toujours est-il que les nouvelles maisons avaient piètre apparence et qu’on ne garda que trois servantes.

Durant les trois années où la famille vécut séparée, Kimitaké ne fut guère chez ses parents que par intervalles. Shizué l’emmenait à pied à l’école le matin, puis l’après-midi, le ramenait chez Natsu."

Version "modifiée" de Jennifer Lesieur, p.27

"En 1934, Asuza obtient une promotion. Son nouveau poste implique des réunions avec ses collaborateurs à domicile ; comme le salon est toujours occupé par Jotaro et ses amis, souvent jusque tard dans la nuit, il décide de déménager et trouve deux petites maisons dans la même rue. Les raisons sont aussi financières : le coût de la vie ne cesse de grimper et le mode de vie des Hiraoka doit être revu à la baisse. Ils consentent à se séparer de trois bonnes sur les six… Les maisons sont miteuses. Dans la plus petite et la plus sombre vivront Asuza, Shizue, Mitsuko et Chiyuki. Dans l’autre, Kimitake, alors âgé de 9 ans, et ses grands-parents. Pendant trois ans, Kimitake ne viendra que rarement rendre visite à ses parents. Shizue a parfois le droit de l’accompagner et de revenir le chercher à l’école […]".

 

9/ Version originale de John Nathan, p.35

"Toutefois, il y avait un côté de l’existence chez cette dernière qui, manifestement, devait être un cauchemar. Sa sciatique empirait, compliquée à mesure d’ulcères gastriques et d’une maladie des reins. Kimitaké habitait encore avec elle, couchant dans sa chambre et la soignant quand il était là. Natsu n’acceptait ses remèdes que de son "petit tigre", comme elle l’appelait ; il fallait qu’il lui épongeât le front, massant le dos et les hanches ; et c’était lui qui la conduisait par la main lors de ses nombreuses visites aux toilettes. Le pire, c’était la nuit. Quand Natsu souffrait beaucoup, elle se mettait à pleurer, s’arrachant les cheveux, implorant Kimitaké pour qu’il la console. Au moins une fois, elle saisit un couteau et l’appuya sur sa gorge en hurlant qu’elle allait se tuer."

Version "modifiée" de Jennifer Lesieur, p.28

"Kimitake reste la "chose" de Natsuko. A mesure que l’enfant grandit, l’état de santé de sa grand-mère s’aggrave. A sa sciatique s’ajoutant une insuffisance rénale et un ulcère à l’estomac. Elle fait de Kimitaké son garde-malade, infirmier malgré lui, enfermé dans u hôpital domestique alors qu’il n’a pas 10 ans. Il dort toujours dans la chambre de sa grand-mère ; elle le réveille donc en pleine nuit pour qu’il lui donne ses médicaments, lui éponge le front ou lui masse le dos. Dans les moments de crise, il doit la regarder, impuissant, se tordre de douleur, hurlant et s’arrachant les cheveux. Une nuit de démence, Natsuko appuie un couteau contre sa gorge en criant qu’elle préférerait mourir, sous les yeux terrorisés de l’enfant."

10/ Version originale de John Nathan, p.44

"Pendant des années, elle avait éveillé son intérêt par les souvenirs qu’elle rapportait du théâtre, le récit qu’elle lui faisait des pièces et de ce qu’on racontait de ses acteurs favoris dans les coulisses. La première pièce qu’elle lui fit voir était bien choisie ; c’était Chushingura : L’histoire des 47 Ronin —où l’on célèbre les liens féodaux et qui est peut-être la plus passionnante des grandes œuvres classiques Kabuki. Sitôt le rideau levé, Kimitaké fut captivé, et très vite, il devint un véritable afficionado. Il lut le répertoire en entier, recopiant des vers dans son cahier, s’essayant même à imiter la diction des acteurs les plus célèbres. Durant toute sa vie, Mishima alla au Kabuki au moins une fois par mois. Il écrivit huit pièces de cette veine dans le style Kabuki traditionnel, et il mit en scène lui-même la dernière peu avant sa mort. Les acteurs de Kabuki s’accordent à dire que seul des auteurs de théâtre contemporain, il pouvait manier avec authenticité la langue et les conventions du Kabuki classique."

Version "modifiée" de Jennifer Lesieur, pp.29-30

"[…] Natsuko lui a offert un cadeau précieux : l’amour du kabuki. Elle s’y rendait régulièrement seule, tout l’après-midi que durait une pièce ; à son retour, le soir, elle lui racontait les intrigues, décrivait les décors et les costumes flamboyants, répétait les potins sur les acteurs, créant chez lui une attente, une envie de voir à son tour cette incarnation de légendes extraordinaires. Quand elle estime qu’il est assez grand, elle l’emmène avec elle. Sa première pièce est un grand classique kabuki, Chushingura, la célèbre histoire des quarante-sept rônins. Durant près de cinq heures, Kimitake oublie la tristesse pesante de son existence. Il est mordu. Il dévore les pièces du répertoire, recopie sur un carnet des extraits de dialogues. Cette passion durera toute sa vie : il se rendra au moins une fois par mois au théâtre, écrira huit pièces dans le style kabuki et en mettra une en scène peu avant sa mort. D’après les acteurs, il était le seul auteur contemporain à réussir l’alliance des préceptes kabuki avec un langage authentique."

 

11/ Version originale de John Nathan, p.43

"En laissant partir Kimitaké, elle lui avait fait promettre de lui téléphoner toutes les après-midi à son retour de l’école et de venir passer une nuit avec elle par semaine, ce dont il s’acquitta fidèlement jusqu’à sa mort deux ans plus tard. Le vote final lui demeurait également pour les décisions importantes le concernant. Ainsi, le Collège des Pairs demandait aux élèves du cours moyen de loger en dortoir au Collège pendant un an au moins. Shizué aurait voulu que Kimitaké eût cette expérience, mais Natsu se prononça contre et Azusa la suivit."

Version "modifiée" de Jennifer Lesieur, p.32

"Elle fait promettre à Kimitake de lui téléphoner chaque après-midi et de passer au moins une nuit par semaine chez elle, et il obéira. Elle tient aussi à garder le contrôle sur toutes les décisions importantes relatives à son éducation. L’Ecole des pairs impose aux élèves de passer un an en pension ; Shizue tient à ce qu’il fasse cette expérience, qu’il apprenne à vivre avec les autres, à se débrouiller seul. Natsuko ne veut rien entendre […]"

 

 

A lire :

Un Mishima emprunté, par Thomas Garcin. 

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