Une "nouvelle" carte de l’Europe a été publiée par The Economist qui considère que la situation géographique des Etats européens est "périmée et illogique". “People who find their neighbours tiresome can move to another neighbourhood, whereas countries can’t. But suppose they could. Rejigging the map of Europe would make life more logical and friendlier” (Les personnes qui trouvent leurs voisins agaçants peuvent déménager dans un autre quartier, ce qui n’est pas le cas des pays. Mais supposez qu’ils le puissent. Redessiner la carte de l’Europe pourrait rendre la vie plus logique et plus amicale).

Les auteurs de cet article se sont donc amusés à inventer une nouvelle Europe dans laquelle les Etats seraient "déplacés" pour mieux correspondre à leurs profils historiques, économiques ou politiques.

La Pologne prendrait donc la place de la Grande Bretagne pour profiter d’une situation insulaire limitant les possibilités d’invasions par des voisins trop puissants.
La Grande Bretagne quant à elle serait déplacée vers le Sud, pour rejoindre le club des Etats cherchant à régler leurs problèmes de dettes publiques.
La Suisse serait rapprochée de la Scandinavie, terre des Etats neutres et proche de la Norvège, autre Etat européen resté hors de l’Union européenne.

D’autres idées sont présentées, sur la place des pays baltes ou des Balkans. Des "pays imaginaires" sont aussi inventés, comme "Bordello", la partie sud de l’Italie autour de Rome, ou remis au goût du jour comme la "Bordurie" et la "Syldavie" d’Hergé

 

* "Redrawing the map", The Economist.