Technologies du "cœur de réseau", réseaux d’accès, réseaux spontanés, Internet des objets, émergence de nouveaux contenus, de nouveaux usages, de nouveaux services… Ces thèmes nourrissent la réflexion sur l’Internet du futur. Une consultation publique a été lancée mercredi 20 mai sur cette question par Valérie Pécresse, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Luc Chatel, secrétaire d'État chargé de l'industrie et de la consommation, et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État à l'économie numérique.

Jusqu’au 13 juillet, "l'ensemble des acteurs concernés par ce thème", jusqu'au citoyen en mal de rêve technologique, est invité à prendre la parole sur ce sujet. En réalité, universitaires et chefs d’entreprise sont surtout sollicités. D’une part, le caractère pointu des questions nécessite une bonne connaissance du domaine. D’autre part, l’objectif majeur de l’opération consiste à améliorer le fonctionnement d’Internet et à en tirer des bénéfices économiques.

Cette réflexion publique pour le développement des technologies révèle la volonté du gouvernement de mettre en place un plan d'action permettant de profiter des retombées économiques issues des évolutions d'Internet et de ses usages. Cette volonté de placer les technologies de l'information et de la communication au centre de l'économie fait partie d'un projet global, incluant notamment le plan de relance numérique proposé par NKM début mai, doté de 800 millions d'euros. C'est aussi en tant que pays européen que la France incite à la recherche sur ce sujet, car les pays de l'Union tendent ensemble à rattraper leur retard, en particulier vis-à-vis des États-Unis et du Japon