L’Unesco et 32 institutions partenaires lancent aujourd’hui la Bibliothèque numérique mondiale (BNM). Ce site Internet propose librement et gratuitement des trésors culturels provenant de bibliothèques et d’archives du monde entier : manuscrits, cartes, livres rares, films, enregistrements sonores, illustrations et photographies. Les fonctions de recherche et de navigation sont proposées en sept langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe), et les contenus en davantage de langues encore, car une des intentions du projet consiste à favoriser le multilinguisme. Organisée par lieu géographique, par période, par thème et par type de support, la navigation est aisée, les visuels sont de bonne qualité et le descriptif des éléments à la fois pédagogique et approfondi.

On y trouve des curiosités : un parchemin japonais de l'an 764, le support de la plus ancienne écriture chinoise, une édition des fables d'Esope datant du XVe, des cartes moldaves, des calligraphies turques, des manuscrits scientifiques arabes... et des milliers d'autres richesses provenant de nombreux pays. L'Unesco offre une aide financière destinée aux pays en développement pour la numérisation de leurs documents. Le projet tentera de rassembler 600 partenaires d'ici la fin de l'année.

Dans une interview vidéo, Abid Abdelaziz, coordinateur du projet, explique les objectifs de la Bibliothèque numérique mondiale, correspondant aux missions de l’Unesco : la construction d’une société du savoir, le maintien de la paix dans le monde grâce à la connaissance et au respect de toutes les cultures.

C’est James H. Billington, directeur de la Bibliothèque du Congrès américain, qui a impulsé le projet en 2005. Il souligne quant à lui l’instrument que représente la BNM pour réduire la fracture numérique et pour accroître la diversité des contenus culturels sur Internet


Exposition sur la Bibliothèque numérique mondiale

Du 20 au 24 avril 2009
Salle des pas perdus, UNESCO Headquarters, Paris