En trois ouvrages, chacun selon un axe différent, la notion d’identité se trouve établie, critiquée et enfin détournée de l’intérieur par un jeu de résistance qui la désarticule.

La plupart d'entre nous a sa carte d'identité dans sa poche. Comme chacun sait, elle est valable dix années pendant lesquelles nous ne cessons de changer, si bien que Jean-Claude Kaufmann fait remarquer avec justesse qu'il vaudrait mieux l'appeler une carte d'identification. Du reste, c'est une carte nationale d'identité ; elle renvoie à fort peu de choses de nous-mêmes.

Quant aux photographies, censées plus saisissantes et plus vraies, que nous regardons avec nostalgie plusieurs années après qu'elles aient été tirées, elles nous réduisent à cette expérience commune détaillée par Roland Barthes, qui consiste à pointer les différences entre nos portraits et le sentiment de soi au moment de les contempler.

Comment savoir qui est tel ou tel individu ? « Qui est Paul ? » Faut-il le chercher parmi les autres et leurs différences ? Faut-il repérer les qualités qui le distinguent ? Et qu'en est-il d'une identité culturelle ? d'une identité communautaire ? Qu'en est-il de l'identité d'une nation ?

Trois ouvrages

Il arrive que des soucis semblables traversent plusieurs livres sans pour autant être formulés de la même manière ni conduire aux mêmes conséquences. Pour le lecteur sensible aux traits spirituels de son époque, c'est une belle observation que celle du déploiement d'une même question dans des formes variées. Voici, parmi d'autres, trois ouvrages récents qui favorisent une attention renouvelée à la question de l’identité, du rapport à soi et à l’écriture. Ces trois volumes sont les Actes du 31ème Forum Le Monde/Le Mans (2019), un ouvrage portant sur le travail du philosophe Michel Foucault, et un Dictionnaire encyclopédique de l’Identité.

Cette combinaison autorise à parler de l'identité comme d'une référence, comme d'un sentiment ou d'une notion qu'on déroule et confronte à ses limites. Traverser ces trois ouvrages donne ainsi l'expérience d'un champ de réflexion dont l'identité, certes, est la pièce centrale, mais aussi le point de capiton d'où l'on peut découvrir autre chose. Cette expérience de lecture pourrait révéler en chacun un espace et une occasion de déposer les linéaments d'une invention de soi. Elle pourrait nous libérer de la quête d'une vaine « identité ».


L’identité en débat : le forum du Mans

L'ouverture de l’ouvrage dirigé par Jean Birnbaum donne un certain ton à la discussion. Le philosophe Claude Romano, auteur d’un Être soi-même   , y revient sur son thème favori, celui de l’authenticité. Il ressaisit le parcours qui a fait passer l’Occident du « connais-toi toi-même » des Grecs (sur lequel revient aussi Rémi Brague dans ce même volume) au « sois toi-même » de l’idéal d’authenticité moderne.

 

 

L’impératif moderne renverse complètement la perspective grecque. Il ne s’agit plus d’un rapport à la vérité ou à l’ordre du cosmos, mais, pour chaque individu, de se mettre à l’écoute de son individualité afin de chercher à l’exprimer et à la réaliser dans sa vie. Il ouvre la porte à des voies singulières. En ce sens, l’idéal de sagesse, par exemple Stoïcien, a entamé un long déclin à partir de la fin de l’Antiquité. L’auteur de cette communication d’ouverture retrace ainsi l’essentiel de ce qu’il a développé dans son ouvrage, et qui nous fait passer des Grecs à nos jours en passant par l’idée de Michel de Montaigne ou de David Hume selon laquelle l’identité serait une fiction.

Mais le propos qui réfute l’identité postulée comme une essence (semper idem, souligne Carlo Ossola, en usant de la formule médiévale) est pris entre deux traits.

Le premier est une tentative d’entendre clairement la notion d’identité. Elle est conçue entre principe d’identité (A = A) et qualité du sujet. Encore faut-il ne pas oublier qu’identité est aussi un terme qui envahit le discours politique contemporain. Qu’il s’agisse du discours sur la foule dont on se méfie parce qu’elle substitue la voix du leader à celle des « je » - et dont Lacan se méfiait en mai 68 lorsqu’il a jeté à des manifestants un « vous cherchez un maître » - ; ou paradoxalement du discours sur le « nous », le collectif, la nation, qui se veut « identité » vis-à-vis des « autres nous » ; ou encore de la référence à l’appartenance à un groupe : le genre, l’ethnie, la religion, etc. Néanmoins, il est possible de contester ces propos qui confondent l’identité et la caractéristique.

Le second trait renvoie à la critique des analyses de Michel Foucault, sur laquelle nous reviendrons en présentant le second ouvrage chroniqué ici. On ne s’étonnera pourtant pas de voir le philosophe Vincent Descombes prendre ce même chemin, lui qui a aussi publié un ouvrage majeur sur Le parler de soi. Il nous fait revenir sur la logique (A = A ; avons-nous affaire à deux objets ou à un seul objet ?) et sur la psychologie, depuis les années 1950, qui parle plutôt du sentiment d’identité que de l’identité proprement dite, engageant dans cette voie le fait qu’il ne suffit pas de décider souverainement de son identité pour la posséder, il faut encore la faire accepter par les autres autour de soi (question de la reconnaissance).

Après lui, la philosophe Magali Bessone n’a pas tort de remarquer que l’on peut interpréter la question posée aux participants du Forum (« quoi faire de ») dans un sens politique, en direction des identités culturelles (et celle de l’Europe en particulier, si on la tend entre Athènes et Jérusalem, selon un propos courant), par exemple, ce que reprend aussi le philosophe Rémi Brague et encore plus amplement le politologue Jean-François Bayard, pas uniquement en se faisant héraclitéen (tout coule), mais en analysant politiquement l’inanité de la démangeaison identitaire.

Magali Bessone se concentre sur un point central : les ruptures d’identité (accouchement, séparation amoureuse, maladie, exil, voyage, deuil), ce qui est sans doute plus intéressant que de s’attarder sur une identité que chacun pense pour soi comme une absolue indépendance, dans la dénégation des faits de naissance, de parentalité, de situation sociale, etc.

En complément, une question subtile se pose, formulée par l’écrivaine Wendy Delorme, et par d’autres auteurs, notamment Brigitte Ouvry-Vial et Charles Dantzig, mais toujours à propos d’écriture ou de littérature, voire de la peinture (dans le film de Florian Henckel von Donnersmarck, L’œuvre sans auteur) : l’identité ou le « je » ? (Melville, Proust, Genet, Cervantès). L’ensemble se terminant par un propos d’Achille Mbembe, portant sur les luttes identitaires des peuples assujettis (reconnaissance donc à nouveau, autoaffirmation, autodétermination et émancipation), et une interview d’Alain Finkielkraut.


Identité ou subjectivation : Foucault

Comment ne pas devenir victime de l’illusion identitaire que promeuvent des mouvements populistes ou religieux ? Ne peut-on pas substituer à la question identitaire des questions plus ciblées comme le devenir sujet, le refus de la domination unificatrice et les raisons de s’émanciper ? Mais, alors, n’est-ce pas la catégorie d’authenticité qui doit revenir en avant ? Si tel est le cas, contrairement à ce que laisse entendre Claude Romano, cette catégorie existe bien chez Michel Foucault, comme pratique active de soi sur soi.

C’est ce que montre Robert Tirvaudey, dans un Essai remarquable sur la pensée de ce philosophe – accompagné d’une abondance de notes tout aussi exemplaires. Il passe vite, à juste titre, sur les questions qui passionnent beaucoup - comment périodiser cette philosophie ? -, pour aller à des considérations plus fondamentales.

L’auteur de ce travail, professeur de philosophie, y insiste dès les premières pages : laissons ces découpages et autres périodisations aux spécialistes. Foucault quant à lui a parlé dans cette optique d’une « rupture de style » en 1975, restant ainsi plus proche des impératifs qu’il s’est donné de ne pas satisfaire à son statut professionnel mais de suivre la dimension de l’expérience personnelle que confère la pratique de la recherche. Foucault s’est bien donné la possibilité, énoncée en public, d’invalider des chemins parcourus par lui, de rebrousser chemin, d’hésiter sur les chemins à suivre. Frédéric Gros, de son côté, n’adhère pas non plus à ces séquençages. Peu importe. L’auteur, pour ce travail, choisit plutôt de relever comment les notions de vérité, d’existence et d’esthétique traversent l’ensemble des ouvrages du philosophe.  

En rapport avec l’ouvrage précédent, la philosophie de Foucault pose bien le problème de l’identité quant à elle-même (dans les théories, les discours, et entendue comme « essence » à briser comme le réclame Friedrich Nietzsche) et comme problème pratique (dans les prisons, le cas de l’homosexualité, etc.) en se penchant sur la construction des processus de subjectivation. L’identité comme problème est centrale dans la thématique de l’esthétique de l’existence. Car là, il est question plutôt d’une invention de soi critique de l’identité, et d’une éthique qui puise à nouveau chez les Grecs et les Romains, sans les répéter, mais afin de passer au-delà du Christianisme et de se situer dans la modernité sans maintenir les critères du bien et du mal.

Il est alors intéressant de rendre compte de ce qui peut paraître chez Foucault, sous la forme de l’éthique, un repli actif sur soi sur le mode Stoïcien, et que l’auteur étudie plutôt comme la volonté de constituer une morale pour un âge nietzschéen ou postchrétien. Il y a sous cette recherche une opposition à cibler entre les modes de l’asservissement (le pouvoir et l’identité) et les techniques de soi qui libèrent (le souci de soi).

De ce fait, l’intérêt de l’enchâssement des publications que nous tentons ici est de permettre de différencier clairement les modalités de l’identité (que l’on ne cesse de nous proposer en psychologie, en sociologie, en politique) et les pratiques de soi mises au jour par les études foucaldiennes.

Le concept de pratique de soi exclu avec pertinence l’identité, dans la mesure où il s’agit non d’un assujettissement mais d’un travail du devenir sujet de ses actes. Il est donc toujours question de passage : entre les dispositifs de répression (de la sexualité, etc.) qui imposent identité et fixité, un type fermé de subjectivation, et une subjectivation subversive qui contribue à se déprendre de soi-même en échappant à la contrainte du pouvoir identitaire.

L’auteur étudie avec précision les expressions centrales propres à Foucault, par exemple « esthétique de l’existence ou de soi » : faut-il l’entendre dans la faculté de juger ou dans la raison pratique ? Que signifie « vivre selon une esthétique choisie », s’agissant finalement de morale ? En quoi le beau (esthétique) est-il concerné ?

 

                           

 

L’auteur rabat sans doute un peu rapidement Foucault sur Kant, mais cela donne lieu à des développement intéressants. Pour en éclaircir entièrement la genèse et l’usage il reconsidère la généalogie de la subjectivation, entendue au sens foucaldien. Ce qui l’entraîne dans une enquête sur les notions d’archéologie (non une histoire traditionnelle mais la mise au jour des conditions d’existence de discours sur un objet à un moment donné), de subjectivation fermée (des procédures par lesquelles des discours de vérité transforment ou aliènent des sujets), de gouvernementalité (les procédures accomplies hors de la gouvernance étatique), de discipline (les mécanismes de dressage des humains, notamment des corps), etc. (pour ne pas parler des catégories d’humanisme, de sexualité, de biopolitique…). Encore faut-il remarquer que ces notions peuvent se retourner, au sens où par exemple la « discipline » reviendra, positivement, dans les techniques de soi de l’éthique de Foucault.

Mais tout cela ne suffit pas. Derrière ces analyses se profile la question de savoir comment le sujet objectivé par des normes peut se dédouaner, s’affranchir de ces forces qui l’assujettissent ?

C’est là que la pensée foucaldienne rencontre la pensée hellénistique grâce à laquelle le philosophe se défait des schémas juridiques du droit et de la loi, voire de l’État dans et par lequel nous sommes globalement individualisés. Là aussi que la perspective terminale de Foucault se traduit dans la notion de « rapport à soi », et dans celle de « technique de soi » rapportée à une histoire de la subjectivité.

L’auteur entame en ce point un long parcours qui détaille les ouvrages de Foucault liés à cette notion. Sa lecture est heureusement pointilleuse, soucieuse aussi de corriger des erreurs de lecture que l’on trouve souvent. Notamment celle qui fait croire que les codes moraux grecs seraient moins austères que ceux du christianisme, alors que ce sont moins les codes qui changent que le rapport à soi.

Où l’on voit, pour revenir sur l’identité, que celle-ci est construite dans des rapports de savoir, de pouvoir et de morale toujours entremêlés. Et, à l’inverse, que l’éthique de soi s’oppose à la morale (qui par ses prescriptions forge des subjectivations par négation, interdiction : ne pas faire ceci ou cela), en permettant de repenser le souci de soi comme une possibilité positive de modification, de diversification de soi. Le sujet n’est plus identitaire, mais celui qui draine un certain nombre de principes pour se constituer dans l’immanence du monde.

Par différence avec l’identité, il s’agit bien chez Foucault d’expérimenter quelque chose qui aboutirait à sa destruction réelle, à sa dissociation, à son retournement en tout autre chose. Pour refermer ce propos sur la critique de Romano, pour Foucault, quoi qu’il en pense, se soucier de soi, c’est s’avouer à soi-même ce que l’on est vraiment, ce que l’on désire, ce que l’on veut authentiquement, mais dans la mesure où penser le soi réfère à la présence de l’autre. C’est donc se préoccuper de ce que nous voulons devenir, de la question : « que sommes-nous aujourd’hui ».

 

Un dictionnaire de référence

Revenons alors à l’identité par un autre biais. Il s’agit du Dictionnaire encyclopédique de l’identité. Nous rendons hommage ici à Jean Gayon, décédé en 2018, en cours d’élaboration de cet ouvrage dont il assurait la direction éditoriale.

Le Dictionnaire se développe à plusieurs voix en mode interdisciplinaire. Il offre aux lecteurs un panorama des usages et des enjeux associés au concept d’identité, dans de nombreux domaines du savoir : logique, philosophie, sciences de la nature, médecine, psychologie et psychanalyse, sciences politiques, droit. Les rubriques en ordre alphabétique, assorties de renvois, sont précédées par une série de chapitres introductifs synthétisant les débats et les enjeux majeurs.

 

Jean Gayon

En permettant de revenir sur eux, l’ouvrage diffère des Actes du forum du Mans. Certes, on y retrouve des perspectives étymologiques de même type, des considérations qui se recoupent, des citations semblables de philosophes (Parménide vs Héraclite), des renvois aux mêmes auteurs (Romano, Foucault) des rédacteurs qui ont participé aux deux volumes (Vincent Descombes), mais la démarche appelle plus d’ampleur, plus de références et plus de scientificité, induisant de ce fait plus de réflexion de la part du lecteur.

Si l’identité se dit en plusieurs sens, selon Aristote, on constate que de nos jours le vocabulaire est encore plus ample. « Auto-« , le « même », la « mêmeté », « l’ipséité », la « définition de soi » sont autant de concurrent dans le registre de l’identité. Vincent Descombes a beau jeu de se demander alors, en philosophe analytique, s’il faut ou non assouplir les conditions d’utilisation de l’identité. L’article de Philippe Huneman et Antonine Nicoglou, fondé plutôt sur les sciences, pousse, quant à lui, à l’analyse de la double notion : identité-distinction et identité-persistance. Puis viennent des articles plus spécifiques, sur l’identité en biologie, en médecine, dans les neuro-sciences, en psychanalyse (alors que le terme est absent des ouvrages de Sigmund Freud), en sciences sociales. Chacun de ces articles fait signe vers la partie dictionnaire, en renvoyant constamment à ses rubriques en italiques.

Ce qui est toujours passionnant à examiner dans les dictionnaires organisés autour d’une notion, c’est ce qu’impose l’ordre alphabétique à la réflexion. Si on le prend linéairement, on n’entre pas dans cet ouvrage par la notion d’identité (identité cellulaire, identité narrative, identité nationale, identité numérique, identité personnelle), sauf si l'on se porte jusqu'à sa lettre, mais par les défauts de l’identité, montrant par-là d’emblée les fragilités, voire les illusions, de ce que beaucoup croient être une référence fixe. ADN ouvre le bal, en indiquant les modifications possibles de cette molécule ; Agentivité suit, portant le débat sur la construction de l’identité par des actions et non sur la continuité ; puis viennent Agnosie (les troubles de la perception), Aliénation (ou le mouvement et la mutilation).

De même, en prenant l’ouvrage par les dernières pages et en remontant, la lecture porte d’abord sur Voix (et l’illusion de la présence à soi du sujet dans sa voix), puis sur Visage (qui porte l’accent sur le masque et les greffes en rapport avec l’identité), enfin, Troubles de la personnalité (ne commentons pas).

L’organisation des termes, les références bibliographiques en fin de rubrique, ainsi que les développements proposés par des rédacteurs dont la liste est donnée en fin de volume, avec leurs fonctions et qualités, a ainsi cette propriété de mettre en avant des devenirs là où beaucoup attendent des êtres figés dans leur « identité » pour l’éternité (ou pour reprendre les termes plus fréquemment utilisés par les auteurs : le changement et le même, termes classiques en histoire de la philosophie).

    Un mot sur un point crucial pour notre époque : l’ouvrage n’ignore pas que l’on ne peut plus parler de l’humain isolé, en soi et pour soi. Cette remarque ne vise pas l’obligation d’introduire l’humain dans le social, les échanges, etc. Elle relève plutôt que les auteurs, dès lors que leur terme de référence est concerné, prennent en compte l’anthropocène et l’urgence de faire place au non-humain dans le raisonnement, qu’il s’agisse des animaux (cf. Classification, Environnement, Hérédité, Individu, Statut, Stigmatisation, Totem…) ou de l’intelligence artificielle (cf. Robotique), les questions plus générales du cosmos et du temps par exemple renvoyant à tous les « êtres ».

    Dernière remarque, concernant ce Dictionnaire : les arts n’y sont pas oubliés. Tant mieux, car les débats autour du concept d’identité n’y sont pas rares. La rubrique Copie, en ce sens, est tout à fait bienvenue, soulevant le problème de l’identité d’une œuvre, de sa reproduction ou reproductibilité. La figure du double est présente aussi : rubrique Double. On retrouve non moins ces perspectives, quoique plutôt orientées vers la littérature, dans des rubriques plus latérales : Francophonie, Héros, Intertextualité.
    
    En un mot, l’association de ces trois ouvrages pourrait dérouter. Pourtant, à leur lecture, il s’avère qu’ils partagent bien une réflexion requise de nos jours autour de l’individu, de son « identité », et de ses identifications, qu’elles soient coercitives et individualistes (autre rubrique) ou le résultat d’un exercice personnel. La rubrique « individu » du Dictionnaire permettrait d’ailleurs de retraverser entièrement les trois ouvrages, si l’on veut bien s’attacher à ces démarches dissemblables mais fructueuses au regard des difficultés de notre époque.