Le désir d’art
[samedi 29 septembre 2012 - 10:15]
Politique
Couverture ouvrage
Les nouveaux enjeux des politiques culturelles : Dynamiques européennes
Éditeur : La Découverte
398 pages
Politique
Couverture ouvrage
L'Observatoire : la revue des politiques culturelles n°40
La publication simultanée de deux ouvrages sur l’état de la culture permet de se rendre compte des modifications en cours dans cette sphère de la société.

La "Culture au pain sec". Tel fut le titre d’un numéro du quotidien Libération, il y a quelques temps 1, publié au moment où la ministre de la Culture annonçait des économies substantielles dans son ministère. L’austérité prévaudrait donc de ce côté là. Néanmoins chacun a remarqué – et une exposition en cours au Centre Pompidou en témoigne – que les Fracs viennent de se doter de frappants appareillages architecturaux, d’ailleurs au risque de figer leurs missions dans la solidité et la massivité de bâtiments prestigieux. La dépense prévaudrait donc de cet autre côté. Le choc entre ces deux événements oblige à reposer la question de savoir ce qui est entendu par "culture" dans le cadre des Etats et des Régions, et ce que les uns et les autres attendent ou non des citoyens : une soumission ou un ébahissement ? Et si on préférait des démarches !


Deux ouvrages publiés simultanément esquissent des éléments de réponse à l’endroit de ces questions. Le premier est constitué d’un volume d’analyses et de recherches proposé par l’Observatoire des politiques culturelles de Grenoble. Il témoigne d’abord, si l’on n’y a pas été attentif ces dernières années, des mutations en cours dans la relation des citoyennes et des citoyens avec le champ de la culture et des arts. D’emblée, Jean-Pierre Saez y relève que l’un des enjeux actuel, dans ce domaine, est l’intelligence que chacun peut avoir des différentes manières de vivre son rapport à l’art et à la culture. En matière de culture, tout ne se joue pas entre un lieu et un public conçus comme donnés. Au-delà des anciennes thématiques, qui ont néanmoins porté leurs fruits, celles de l’accès à la culture, celles de la démocratisation culturelle et celles du droit à la culture ou aux équipements de référence, émerge de nos jours une nouvelle perspective : celle de "droits culturels" susceptibles de sécuriser les choix culturels de chaque individu, de toute association ou groupe, dès lors qu’ils respectent les droits (de l’homme) fondamentaux. Et surtout cette perspective commence à s’articuler à une meilleure compréhension des différentes façons de nouer un lien avec la culture. Il ne s’agit donc plus de la question de la sauvegarde des droits des minorités, dans un tel syntagme. Il est question désormais du droit de chacun de prendre part de quelque manière que ce soit à la vie culturelle.


Pour analyser cette nouvelle donne, les auteurs auxquels ce volume a été confié, conduits par Marie-Christine Bordeaux et Françoise Liot, utilisent le terme de "participation". Qu’il soit bien choisi ou non, sachant qu’il a déjà un usage dans les pratiques de l’art moderne, ce terme renvoie ici à la participation des habitants à la vie artistique et culturelle. Il ne suffit pas d’aller à un concert ou de visiter une exposition, pour "participer" en ce sens. Il faut encore que son engagement personnel relatif à l’art et à la culture conduise chacun à entrer dans des processus créatifs, dans des possibilités d’échange dans lesquelles se réaliseraient deux choses : d’une part, une intégration critique dans des réseaux sociaux diversifiés ; d’autre part, la multiplication des modes d’appropriation par chacun de son rapport au monde, aux autres et aux oeuvres humaines . Le dossier plaide pour la reconnaissance de ce qui se déroule aujourd’hui dans l’espace culturel, à savoir une demande de plus en plus forte d’approfondissement des règles du jeu de la démocratie. Comme si "une nouvelle page d’histoire de la citoyenneté culturelle" était en train de s’élaborer.


Qu’on ne se méprenne pas. Le parti pris ne consiste pas à revenir pour la nième fois sur le travail d’Armand Gatti ou sur l’esthétique relationnelle, à l’égard desquels presque tout a été dit. Il n’est même pas certain que l’usage des termes "proximité" ou "association" avec les citoyens suffise. Il est plutôt question de ces pratiques qui se distribuent en figures de l’acteur sans qualité, témoignages de gens sans compétence professionnelle artistique, témoins ordinaires, œuvres engagées et œuvres qui deviennent l’instrument d’un projet artistique dépassant les simples figurants lancés dans une aventure. Qu’on ait recours aux notions de participation, de contribution, de collaboration, de coopération, de co-construction ou de co-création, la perspective est de l’ordre de l’interaction et de l’interférence, renvoyant par conséquent à une aspiration à réinvestir et réactiver l’espace public comme espace d’expression et de confrontation, voire de délibération démocratique, sans souci exprès de s’enfermer dans des bâtiments.

Place publique de la culture et des arts

Cette question de la place publique de la culture et des arts revient en avant avec le second ouvrage dont nous voudrions parler ici. Cet autre ouvrage a pour ambition d’offrir un large panorama sur la façon dont les jeunes chercheurs européens interrogent les politiques culturelles. Il a été conçu lors du colloque européen « Culture, territoires et société en Europe », organisé à Grenoble en 2009, à nouveau par l’Observatoire des politiques culturelles. Et il souhaitait pouvoir contribuer à l’accompagnement et à la stimulation d’une action publique en faveur de la culture, surtout en une période délicate, marquée par la globalisation et la redistribution des centres de gravité de l’économie-monde, la crise du modèle européen, l’affaiblissement des Etats-nations, la montée en puissance des pouvoirs locaux, l’impact d’internet, la diffusion ou la "consommation" de la culture...


Concernant les politiques culturelles, il convient de tenir compte de quatre personnages : l’artiste, le chercheur et le politique, à quoi il convient d’ajouter la société civile qu’on ignore habituellement. C’est à partir de ces quatre acteurs que peut se concevoir une évaluation des politiques publiques. Mais pas seulement d’elle. Aussi de l’établissement de stratégies culturelles.
Parmi d’autres, deux questions centrales sont déployées dans l’ouvrage. La première est celle de savoir ce que les dynamiques territoriales à l’œuvre en Europe ont en commun du point de vue des valeurs et des pratiques. Que produisent-elles de commun ? Engendrent-elles plus d’Europe ? De ce point de vue, les diverses démarches d’échange et de coopération en Europe sont essentielles. Encore n’est-il pas nécessaire de les penser à partir du prisme d’une quelconque identité européenne. D’ailleurs, remarquent certains auteurs, l’observation de la compétition pour l’obtention du label de capitale culturelle européenne montre d’intéressantes évolutions depuis un certain nombre d’années du point de vue de la gouvernance et de la conception des projets. La question est évidemment de savoir comment les forces vives du territoire y sont associées.


La seconde est plus classique. Elle consiste à se demander si le développement des industries culturelles, le poids croissant du marché, la globalisation sont autant de facteurs qui influencent le champ des politiques publiques de la culture. Beaucoup ont remarqué comment le vocabulaire du management a envahi discours et pratiques de l’action publique. Guy Saez propose une seconde introduction à cet ouvrage dans laquelle il s’aventure sur un terrain controversé : celui de savoir s’il pourrait paraître justifié de se demander si la politique culturelle n’est pas une idée dépassée. Que la mondialisation soit une épreuve, on ne peut certes pas en douter. Epreuve pour le système politique et pour les politiques publiques qui la subissent, épreuve pour la société, les représentations culturelles et les œuvres artistiques qu’elle produit. Surtout, ajoute Saez, les flux transitent sans contrôle, libérant une masse inouïe de biens et de services, que chacun agrège à sa petite mesure, sans mode d’emploi certifié, sans références partagées. Ceci affirmé, l’auteur revient sur des débats plus larges afin de brosser un état des recherches portant sur les objets suivants : les politiques de l’exception culturelle (la notion de "droit à la culture", la démocratisation de la culture, et la dénonciation de l’impérialisme américain) ; le multiculturalisme (la diversité culturelle, l’interculturel, mais aussi les diversités enfermantes) ; la désétatisation de la culture (le système d’action public culturel s’est développé sur la base d’une coopération entre l’Etat et les collectivités locales) ; le développement d’Internet ; les flux d’échanges culturels en Europe (et la saisie de traits culturels identifiants l’Europe ou non) ; les villes conçues désormais comme centres de commandement culturel (la ville comme lieu de créativité et d’innovations culturelles, la ville créative) ; etc.

D’une façon ou d’une autre, ce descriptif des objets de la recherche en matière de culture donne la règle du jeu de la répartition des interventions (au colloque évoqué ci-dessus et) dans l’ouvrage. Sauf erreur de décompte, 36 chercheurs prennent ici la parole et proposent des parcours au travers des questions soulevées. Le point de départ des réflexions est fixé autour de la ville, non pour en parler en termes d’urbanisme (encore que), mais pour insister sur le fait suivant : les politiques culturelles fondent leur processus d’interprétation ou de manipulation sur des stratégies urbaines. Et ceci à l’échelle européenne.
Les auteurs constatent plusieurs choses. Par exemple que la culture reste un "lieu" où la confiance dans les élus est forte et la vie associative s’étend, là même où le manque de confiance en les leaders politiques ne cesse d’augmenter. Cela étant, il est incontestable que la ville est désormais un lieu de consommation et un lieu de production dans lequels les citadins opposent de moins en moins lieu de travail et lieu de loisir. Les citadins entendent désormais tirer parti de la vie de quartier, des loisirs, et des expériences susceptibles d’enrichir leur quotidien. Quatre villes dites "créatives" font l’objet d’une étude : Londres, Birmingham, Lyon et Lille. On remarque que, dans ces quatre cas, la culture se retrouve au cœur de stratégies de villes, comme ressource mobilisée et articulée au sein de projets politiques, économiques et sociaux. Certes, la postindustrialisation des économies urbaines y est pour quelque chose. Mais la culture joue aussi le rôle de mise en valeur des territoires.


Par exemple, à Lyon, la ville tente d’ouvrir ses institutions et manifestations culturelles à leur contexte territorial avec la signature d’une charte de Coopération culturelle. Cette charte vise à créer des articulations entre la politique culturelle et la politique de développement social et urbain, par le biais de nouvelles formes de coopération entre les deux réseaux d’acteurs. Une cellule municipale par exemple est chargée de faciliter la coopération entre les institutions culturelles, les acteurs associés à la politique de la ville, les grands événements, les compagnies indépendantes, les associations, le réseau de l’éducation populaire, ainsi que les secteurs de l’insertion, de la santé, du renouvellement urbain et de la nouvelle économie. Jusqu’au point où cette ville traduit sa créativité sous la forme d’un territoire de consommation culturelle centré autour du nouveau musée des Confluences (Musée de Sciences et de Sociétés), une architecture emblématique venant signifier que Lyon est la ville de la connaissance et de l’économie cognitive. L’article suivant reprend d’ailleurs ce thème, quoiqu’en le déplaçant. Il travaille sur les politiques culturelles comme stratégies de promotion urbaine, et offre une analyse transversale à partir de onze villes européennes ; Barcelone, Bruxelles, Mons, Paris, Turin, etc. L’auteur remarque, cette fois, que ces villes conduisent des politiques différentes, les unes marquées par une politique de consolidation, les autres par une politique de renouvellement et les dernières par une politique de création.

Le développement culturel dans ses rapports au développement par la culture
Vient alors une réflexion sur le développement culturel dans ses rapports au développement par la culture. L’émergence de loisirs culturels plus ou moins directement associés à la présence de populations issues de l’immigration postcoloniale est devenue une préoccupation croissante des villes européennes. S’agissant de carnavals, du hip-hop, les stratégies culturelles des gouvernements urbains ont depuis longtemps tenté de leur fait une place à part entière dans le développement urbain. L’auteur entame alors une comparaison fort intéressante entre le carnaval de Notting Hill et la Biennale de la Danse de Lyon 2. Dans les deux cas, il s’agit bien de s’appuyer sur les initiatives de la société civile. Mais ceci non sans que se politisent les enjeux culturels.
La partie suivante reprend ce thème des dynamiques territoriales différemment. D’une étude portant sur le spectacle vivant, on nous fait passer à une analyse des politiques transfrontalières, puis à un travail sur la concurrence que se livrent les villes dans le domaine des musées ou des expositions internationales, ou encore pour conquérir le label "capitale européenne de la culture". Prudents sur le vocabulaire (identité, territoire, patrimoine, ...), les auteurs, en général, dessinent clairement les stratégies employées pour que s’étende le marketing territorial. Une très intéressante étude porte, ici, sur les musées d’art contemporain dans les pays d’Europe centrale et orientale. D’autant plus intéressante qu’en cette matière on se contente habituellement de réflexions sur le Centre G. Pompidou, la Tate Gallery de Londres et le Guggenheim de Bilbao.
Moyennant quoi, on n’oubliera pas que les nouveaux modes d’action culturelle comportent aussi une dimension de manifestation événementielle. Ce qui suppose la capacité à mettre en avant des modes d’organisation particuliers pour un temps limité, capables cependant de se greffer sur les structures pérennes. L’Italie est étudiée sur ce plan, mais aussi les régions transfrontalières, en ce qu’elles se sont souvent donner pour tâche de construire des politiques identitaires ou des actions eurorégionales.


Deux choses pour terminer ce parcours d’un ouvrage qu’on ne saurait trop conseiller à tous ceux qu’intéressent les questions de la sphère culturelle et de ses mutations de nos jours. La première concerne les villes nommées capitales européennes de la culture. Chacun sait désormais que ce label a des répercussions culturelles, économiques et un impact sur les transformations urbaines. Ce type d’impact s’inscrit dans la logique de la ville festive, ou événementielle. Cela étant, jusqu’à une date récente, les Etats proposaient des villes de référence. Or, depuis quelques temps, la donne a changé. Un nouveau mode de désignation a été choisi. Désormais, une compétition doit être organisée d’abord à l’échelle nationale, afin de "renforcer la dimension européenne" de la manifestation. Du coup, les villes qui se proposent de conquérir ce label sont tenues de participer à un double concours : à l’encontre d’autres villes nationales d’abord, puis à l’encontre d’autres villes européennes. C’est à ce paradoxe – une ville doit promouvoir des valeurs collectives et participe à la consolidation de l’Europe politique, culturelle et citoyenne en se plaçant en concurrence avec d’autres – que se consacre une section de l’ouvrage. Il nous est alors révélé que l’un des objectifs de la réforme citée est de fournir des critères afin d’organiser la compétition des villes. L’auteur nous propose une lecture du Guide du candidat, tout à fait intéressante. Ce guide nous confronte à des critères aussi complexes que la mobilité (tourisme, migrations, artistes !), les lieux et les liens, les acteurs impliqués localement, le développement culturel et social durable. Mettre en valeur la position géographique d’une ville représente une première stratégie de singularisation d’une candidature. Pour chaque ville, l’enjeu n’est pas uniquement de pouvoir jouer sur sa position "relative", en s’inscrivant dans des réseaux internationaux de coopération artistique et culturelle, il s’agit aussi de savoir mobiliser les ressources et identifier les potentialités que lui octroie sa localisation "absolue".


Il importe de remarquer d’ailleurs que ces stratégies de villes peuvent s’appuyer sur les stratégies élaborées depuis longtemps par les villes qui ont accueilli des expositions internationales et universelles. Il est vrai que ces villes peuvent servir de modèle, dès lors que l’on reconnaît que leur audience internationale les a transformées en vitrines de la civilisation et du développement technique. L’accent cependant change avec les objectifs contemporains : la promotion des villes joue sur la culture. On hésite de surcroît à ne pas saisir ici une autre idée : ce seraient aussi les villes qui seraient devenues des biens culturels. Les projets urbains de nos jours sont pensés comme des stratégies globales, évolutives et constructives, qui planifient des villes structurées par la culture. Parfois même le geste va jusqu’à la spectacularisation des villes. Ce qui donne à ces projets la double valeur de stratégies de promotion et de marketing urbains et de catalyseurs d’opérations de transformations urbaines. Un des auteurs n’a pas tort de se poser la question de l’instrumentalisation de la culture à cet égard.
La seconde renvoie à la fin de l’ouvrage à un ensemble d’articles portant sur l’art public, les médiateurs culturels et les territoires. La contribution principale présente les résultats d’une recherche sur la dimension sociale de la commande d’œuvres d’art dans un espace public, en l’occurrence à Turin. Le rôle des œuvres d’art dans le processus de rénovation des villes occidentales à l’ère postindustrielle ne se découvre pas à l’instant. Néanmoins, on avait peu analysé l’impact social de cette forme d’utilisation des œuvres d’art dans un contexte de rénovation urbaine. De surcroît, le choix d’étude est lié à des processus de participation des citoyens au processus décisionnel.

Culture et urbanisme

Là où la survie de la ville est en jeu, l’intérêt pour les questions d’urbanisme s’accroît. Les usines qui avaient occupé le cœur des villes disparaissent. Avec la fuite des activités productives, celles de la ville "compacte", s’installe des zones désertées, et des problèmes sociaux. Friches industrielles, spéculation qui croît, focalisation sur le résidentiel, tels sont les symptômes que chacun a observé. Dans ce contexte, le tournant vers la culture engendré par la nouvelle économie des villes postindustrielles doit être envisagé comme un moteur de la transformation matérielle et sociale du paysage urbain. Sur le plan de la production de l’espace, désormais, la culture, entendue en un sens large – consommation culturelle, gastronomie, mode vestimentaire, musique, tourisme – devient l’épine dorsale de l’économie symbolique. Les projets de rénovation se centrent sur les infrastructures culturelles et les espaces commerciaux. Sur le plan de la production de symboles, les villes multiplient les investissements en matière de production de l’espace, les sites fonctionnant en même temps comme symboles culturels. C’est ce qui explique le recours de plus en plus fréquent à des projets phare, introduisant les œuvres d’art dans l’espace public. Les artistes et leurs productions sont devenus des acteurs clés de l’économie symbolique de la ville postindustrielle. Les villes passent dans le cadre de la consommation visuelle. L’observation, montre alors l’auteur de cet article, confirme l’existence d’un lien ténu mais fécond entre les œuvres d’art contemporain qui sont installées dans l’espace public, et cette tendance à la valorisation esthétique des espaces publics. Les commandes municipales d’œuvres d’art destinées à ces espaces sont devenues une pratique bien établie comme moyen de rénover le tissu urbain et de promouvoir un profil susceptible d’attirer les investisseurs et les touristes. Aussi les promoteurs de l’art dans l’espace public affirment que cette démarche contribue puissamment aux politiques de rénovation urbaine, en offrant des stratégies efficaces pour contrer le délabrement du tissu urbain. Cela, même si de nombreux critiques dénoncent l’instrumentalisation de l’art dans ce type de commande publique. On pourrait d’ailleurs conseiller à l’auteur quelques ouvrages bibliographiques à ajouter à ce qu’il nous propose.


Que le lecteur ne soit pas surpris. Nous avons largement suspendu de nombreux commentaires encore à produire sur un tel ouvrage qui, sans prétendre être exhaustif, donne à lire un matériel d’étude d’une ampleur inégalée. Il faut en conseiller la lecture aux décideurs politiques autant qu’aux chercheurs. Et après tout, si les citoyennes et les citoyens veulent explorer le sort de la culture dans la sphère des décisions politiques actuelles, il est essentiel qu’ils se penchent sur cet ouvrage.

 



rédacteur : Christian RUBY
Illustration : Wallyg / flickr.com

Notes :
1 - 15-16 septembre 2012
2 - l’étude cependant ne mentionne pas les travaux de Ph. Dujardin sur ce plan, ce qui est fort dommage
Titre du livre : Les nouveaux enjeux des politiques culturelles : Dynamiques européennes
Auteur : Guy Saez, Jean-Pierre Saez
Éditeur : La Découverte
Collection : Recherches
Date de publication : 03/08/12
N° ISBN : 2707174351
Titre du livre : L'Observatoire : la revue des politiques culturelles n°40
Auteur :
Date de publication : 27/09/12