Ce colloque, organisé par nonfiction.fr, se propose d’explorer les problématiques liées au modèle économique de l’écrivain et à l’avenir de la critique culturelle face aux évolutions technologiques du XXIe siècle.

 

 

Jeudi 19 novembre
de 14h30 à 18h30

Au Centre national du livre
53 rue Verneuil, 75007 Paris

Entrée libre

 

14h45 │Table ronde n°1 : Le modèle économique de l’écrivain

Pour l’écrivain, la possibilité de vivre de sa plume paraît de plus en plus difficile. La culture a été grandement affectée par la transition numérique et l’idée que le livre pourrait y échapper reste en débat. A la veille de ce qui s’annonce comme une grande mutation pour le secteur de l’édition, les participants à ce débat s’attacheront à analyser la situation du livre numérique – les modes de rémunération qu’il offre à l’auteur et à l’éditeur, mais aussi l’influence qu’il a et aura sur nos habitudes de lecture. Il s’agira alors de voir si dans ce contexte, le modèle économique traditionnel de l’écrivain est toujours viable ou s’il doit être repensé pour s’adapter aux évolutions de notre temps.

Avec la participation de
Alban Cerisier, secrétaire général de Madrigall, en charge de la politique numérique
Olivier Chaudenson, directeur de la Maison de la Poésie
François Gèze, ancien directeur des éditions La Découverte
Valentine Goby, écrivaine et présidente du Conseil permanent des écrivains Nathalie Heinich, sociologue spécialiste du statut d'auteur
Laure Limongi, éditrice et écrivaine
Laure Pécher, éditrice et agent littéraire
Geoffroy Pelletier, directeur de la Société des Gens de Lettres
François Samuelson, agent littéraire

16h45 │Table ronde n°2 : L’avenir de la critique culturelle

L’ère du numérique, en transformant considérablement les formes de lecture et en offrant une surabondance de contenus, a largement contribué à mettre à mal la fonction critique traditionnelle. De fait, les critiques sont de moins en moins lus et peinent à conserver leur fonction de prescripteur, rôle occupé désormais par les internautes ou par les algorithmes de recommandation. Pourtant, les algorithmes paraissent incapables de prévoir efficacement les goûts. Ce débat sera alors l’occasion de faire un état des lieux de la critique traditionnelle et de voir s’il est possible et souhaitable de mettre en place un nouveau modèle – la « smart curation » – capable de pallier ces manques en conciliant la puissance des algorithmes et le jugement de la recommandation humaine.

Avec la participation de
Jean-Gabriel Ganascia, professeur à l’université Pierre et Marie Curie, directeur adjoint du Labex OBVIL
Guillaume Teisseire, co-fondateur de Babelio
Quentin Leclerc, auteur du Boloss des Belles Lettres
Nicolas Princen, fondateur de Glose, plate-forme de lecture numérique sociale
Louis Viallet, co-fondateur de Soundsgood, service de curation musicale
Nathaniel Philippe, co-fondateur de LeKiosk, plate-forme de lecture de journaux et magazines sur support numérique

Débat animé par Thomas Vincy, journaliste et web éditeur à Livres Hebdo

 

Pour en savoir plus : 

Lire le rapport de Frédéric Martel remis au Centre National du Livre sur L'écrivain social, la condition de l'écrivain à l'âge du numérique