Qui peut l’ignorer ? Jean Genet aurait eu 100 ans, le 19 décembre 2010. Depuis quelques mois, les hommages se succèdent : témoignages, rééditions, inédits, émissions, colloques, numéros spéciaux… Sans oublier Le Condamné à mort, poème chanté par Étienne Daho et Jeanne Moreau. Autant de commémorations qui se sont lancé le même défi : faire le portrait d’un homme – un écrivain – qui a mis l’ambiguïté au cœur de sa vie et de son œuvre. Parmi cette multitude, Nonfiction commente quatre visages du "menteur sublime" : le jeune homme rebelle, fugueur et voleur (Louis-Paul Astraud, Pascal Dichy et Paul Fouché), l’ami et le frère (Tahar Ben Jelloun), l’amoureux passionné et suicidaire (Gilles Sebhan). Et partout, l’enfant terrible des lettres françaises du XXe siècle.



- Louis-Paul Astraud, Jean Genet à 20 ans. Une jeunesse perdue, par Hélène Patrelle.


- Pascal Dichy et Paul Fouché, Jean Genet, matricule 192.102, par Guillaume Bardèche.


- Tahar Ben Jelloun, Jean Genet, menteur sublime, par Vincent Giroud.


- Gilles Sebhan, Domodossola. Le suicide de Jean Genet, par Melina Balcazar Moreno.


- Étienne Daho et Jeanne Moreau, Le Condamné à mort, par Sophie Rosemont.

 

- Myriam Bendhif-Syllas, Genet, Proust : chemins croisés, par Sylvain Dreyer

 

* Dossier coordonné par Alexandre Maujean. 

 

A lire aussi : 

- Collectif, Toutes les images du langage : Jean Genet, par Julia Hountou.