Le Guardian publie dans son édition du 19 août une tribune du Queens Counsel   Stephen Hockman. Celui-ci y défend l’établissement d’une Cour internationale pour l’environnement : "Le fardeau des solutions au changement climatique ne peut être partagé équitablement que par le recours à une Cour internationale."

Stephen Hockman pointe du doigt le fait que si beaucoup admettent la réalité du problème du réchauffement climatique et la nécessité d'y remédier, peu sont à même d'y répondre. Déclarations et engagements ne suffisent plus, ainsi que l'atteste la réticence des pays en voie de développement à s'engager à réduire leur émission de gaz à effet de serre, et il est nécessaire de pouvoir formuler des propositions concrètes, politiques, économiques et légales, agissant à différents niveaux, du local au global.

Une Cour internationale pour l’environnement, incluant une convention pour le droit à un environnement sain, aurait pour rôle d’accompagner et d’encadrer les prises de décision, issue aussi bien du monde économique que politique, dans ce domaine. En fixant des mécanismes de régulation et de sanction, elle permettrait, selon Stephen Hockman, de répartir de la manière la plus équitable les difficultés et les contraintes liées aux solutions permettant de faire face au problème du changement climatique.

Un colloque sur ce thème aura lieu à Londres en novembre.

 

À lire :

- la tribune de Stephen Hockman dans le Guardian.

- notre dossier "Pourquoi protéger l'environnement ?"