- Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras...
- mais tout vient à point à qui sait attendre.
- Encore ne faut-il pas mettre tous ses oeufs dans le même panier!
- Certes, mais qui trop embrasse mal étreint..
Chaque semaine, cette chronique vous propose de dépoussiérer un proverbe ou une expression passés dans le langage courant. Censés véhiculer des bouts de sagesse ancestrale, ils sont parfois incompris ou considérés comme obsolètes, anachroniques, voire tombent dans l’oubli et sont dans tous les cas peu usités par les plus jeunes, qui pour certains les comprennent à peine. Dans tous les cas, ils semblent avoir perdu leur fonction d'argument d'autorité, et ne représentent guère plus qu'un vernis littéraire souvent maladroit, quand ils ne sont pas utilisés de façon parodique.
Loin de prétendre à une vérité parémiologique , cette chronique a pour objectif d’apporter un regard original et contemporain, nécessairement biaisé et partiel, sur des proverbes et expressions qui nous paraissent pouvoir faire sens aujourd’hui, mais autrement. De quoi redonner un coup de fouet à cet adage gascon : « Proverbes des anciens, les jeunes s’en servent » (Reproèrs dus anciens los joens se’n servissan)!
N'hésitez pas à nous proposer en commentaire des proverbes qui vous tiennent à cœur, l’équipe de Nonfiction se fera une joie de les analyser!
6. "L'air de la ville rend libre"
5. "Il ne faut jamais dire fontaine, je ne boirai pas de ton eau."
3. "Attendre quelqu'un comme le Messie"
1. "Qui veut voyager loin ménage sa monture"